poematique expiraTOIre
voici le repos un rêve dans l'autre couture de faufil pour demain ouvrage de saisons en rapiècements d'hiver tous ces frissons qui s'y lovent locataires des banlieues du tendre tous ces désirs recrus vannés battus de vent copeaux des habitudes qu'on ne...
1 mai..la tradition fribourgeoise veut que les enfants passent de maison en maison pour chanter alors je chante... j'ai ma conduite extérieure pour bien prendre les contours pour longer la bordure et le bas-côté des choses. ma conduite rutilante sortie...
Mains vertes à la tamise des vents solaires La voix se plie aux sons d’une autre voie Le secret s'exonde Homme de buvards de résidus d'haleine Chaque bruissement du Temps poursuit sa fugue Ombre et lumière perfusées Une force inouïe creuse dans l’éternel...
avez-vous finalement reçu mes ombelles par courrier mes cerceaux de jupes le petit coeur mousseron avez-vous pris soin d'en grignoter les pédoncules bois doux toutes griffes dehors d'en sucer jusqu'au noir des dents le charbon qui rend fou avez-vous comme...
on s'en fout que ne servent à rien tes mains ta peau ton tremblement de cuisses l a nuit quand tu cherches et perds toujours ta version de l'amour en braille translation balbutiée de passions fosses on s'en fout de ces désirs dans leur prêt- à- jeter...
j'ai choisi mille épingles sur un sol de paupières le bruit la scie qui roule l'acide jaune de toutes les jonquilles bris de sable d'un marchand d'hiver mille lampadaires triés sur le volet insolentes chiures du vol et des inconséquences le zézaiement...
le ciel fermente un alcool de pomme déconfite l'amertume des oranges glissée entre les anges flottaison sur des souches d'escalier qui grimpe les rampes et serpente un céleste atomiseur tague l'espace et inscrit des présences en chemise de parfums c'est...
cette voix d'ailleurs qui monte du fond de moi t'appartient peut-être sans doute l'as-tu oubliée ici avec ce parfum de terre et cet accent de la glèbe ce bruit que sculptent tous les silences tant de torsions pour lire tes semelles je bascule sous les...
nulle part de soi qui s'envole et bat de l'aile nue tranche de n'importe où à mettre en ses dents nulle part du rendez-vous perdu sur le javelot des lignes blanches tranche sectionnée entre néant et monde ce point zéro du baiser sur des adieux de guêpe...
c'est un chemin d'oiseau qui marche sur les toits le décompte des tuiles sur la plaie du jour mon ciel n'atteint qu'un rebord de fenêtre et je suis à l'appel d'air je lève mon âme en drapeau sur des radeaux perdus le naufrage de coton de toutes ces éponges...
lune rognure d'ongle comme un bijou sur une paume nègre lune d'un soufflet qui s'étiole avant de faire cornemuse lune dé fiché dans mon dos comme l'index de lumière d'un dieu poète est-ce le monde qui coule ou ce cerceau d'iris qui suppure pâle toutes...
perdu le marque -page celui qui marche avec mes trotteuses de temps le petit signet de jouissance qui fait foi sur ta lecture je crains, je suis et se tourne le feuillet de tous mes sens perdu l'instant la fraction et l'infini le boulier roule et ma tête...
l 'en nuit est sombre maison caverne catapulte sur la blancheur de la mémoire ai-je une âme ou est-ce elle qui m'a? me torture de cette présence anonyme une brise qui chuinte entre mes cheveux l'en nuit ma maison ma couverture pelisse invisible de mon...
élastique mon petit pouls saute dans les anges d'abysses malins poissons que personne ne suce oscillant sur des larsens et des décibels aveugles le sens-tu qui se la pète entre des valves d'étangs clandestin des marées lunatiques fronde des rythmes inutiles...
un jour bientôt trop tôt celui-ci peut-être le silence tombera ce sera ce noir masque de faucon enveloppe de derniers mots regards bloqués je finirai je finirai un jour demain je mettrai mon attache au cou sortirai compter l'arbre sur mes doigts en faire...
alors soyons fou tranchons l'horizon le ciel levant avec le petit couteau de la table hachons menu le silence suçons ses pattes de cafard jetons nos cailloux au puits jusqu'à plus rien d'écho la forêt est vaste le monde un champ d'où que je fus plantée...
c'est comme un calvaire qui passe le dimanche des petits pas les familles étapent sous le peuple des arbres stations toutous stations bouche trou remix des rires des cris de la joie saugrenue sur les nerfs je baisse les yeux mes oreilles en tranchée j'attends...
mon oeil mesure l'espace formes et difformes cornes sur blessures cals de patience les heures étourdies sur mon petit monticule je jette dans cette piscine du pain des couleurs des mots pour faire ventre aux poissons et aux signes parfois comme un oeil...
Cahors ce 29 juillet à 12 h17 vieille ville restaurant anonyme désormais- clin d'oeil;-) planque à moral sacrée: le bistrot.façonnade ou expansion naturelle. j'arrive en plein boum. la nourriture attend ses bouches et moi qui ne commande qu'un simple...
leadersouffle, test de souplesse, de danse agencée à la baguette. chaque répit active un concert plus fort encore. inspiration expiration du monde. la peau de la terre tremble et s'affole -soubresauts fantastiques-, fatiguée, soumise au doigt et à l'oeil,...
ΟΟΟ Premier vendredi du mois de mai. Ça y est c’est le moment d’ouvrir le salon et de sortir ma belle vaisselle : les Vases communicants. G. Merloni http://leportraitinconscient.com/ va arriver. Il aura, je le sais, les mains pleines. Bouquet de choses...
à votre avis, est-ce qu'il s'est vu...? beau beau et con à la fois c'est pas du Brel ça..? la ville est pleine. grouillante avec son vermifuge du week end. l'agitation, l'ébullition qui cuit le virus vital. demain sera morne dimanche. pleine d'humains...
un sympathique souvenir fais-moi un chef d'oeuvre mon mal Absolu, une merveille une ultime merveille pour y jeter tous les lacs. fais-moi un énorme trou noir. dans lequel je pencherais versatile ordinaire jusqu'à la confusion. je sais que c'est ce que...
dommage personne ne sait comment tu envisages de faire l'ombre te mettre debout un parc à tes pieds et le bitume orange debout sur les statues et saisir la lumière face à face par tous les marbres, les granits les mains ouvertes pour créer le vol gris...
bonjour mon cadavre vivant, mon corpuscule griffonné de Verbe, mon atome d'humeurs et d'un mauve viscéral. ma boîte précieuse radeau d'éternel brassant à la louche la fonte des terres, mon voyage en l'espèce, ma résidence de ventre, le bruit tréfonds...