poematique expiraTOIre
ce léger frôlement de vice et de vertu de conserve avec tes balancements désormais rideau au tomber de vracs et de stèles définitives dessous les morts, toutes tes morts tu ne prêtes ton flanc qu'à des voyages sans retour avec les ballots du passé dont...
Lire la suite21 mai. date essentielle. il n'y a rien à fêter, ni quelque famille, mariage et extravagances mortelles. jour qui ressemble à un solstice mâtiné de superflu et d'inefficace. un 21 sans étoiles, un 21 dépouillé comme on peut supporter de les voir se lever...
Lire la suiteje vous hais depuis toute la souffrance des nuits lardées de peur de cette mort à petites doses, qui vient, qui vient, qui vient encore je vous hais de cette haine qui détruit, enfonce, noie, extermine à la sape lente je vous hais de m'imposer la dernière...
Lire la suitej'apprends par coeur le poème de la pluie. arrosage à la louche. il pleut tellement que mes mots dégoulinent, sauce étendue à la flotte. me lève avec cette sourde présence d'une longue journée inutile qui mettra mon temps en cage travail évincé délavé...
Lire la suiteajoutons à l'incommensurable bruit les outils de la nuit jeter ton pas dans le tronc rieur des poètes morts piécette des fauves missionnaires de ma bouche aux minces prophéties c'est l'oracle mendiant des suppliciés de l'ordre mettre ta voix sur les cintres...
Lire la suitenous allons trempons broyons nos composites célestes en fusion tête-bêche envers contre endroit pour laisser une chance à la saillie joindre les deux bouts de la Terre marchons à l'échelle ou à la benzine d''obstacles tu tombes souvent grêles de colère...
Lire la suitele cahier se remplit, filet ramenant de la nuit entre les pages.ces chenilles, ces insectes sortis peu à peu du mur noir des songes, sur la feuille, dispersés ayant trouvé là, leurs petits sarcophages de syllabes. ils remplissent ainsi des espaces, talochées...
Lire la suitele lit est une place où se donnent rendez-vous le sommeil et le désir comme deux faces d'un même masque. je plonge ou me noie. le sommeil est le plus fort de mes désirs. je dois le rejoindre comme l'unique issue à la dictature du travail. je réalise à...
Lire la suiteplongeon dans la musique. suis d'une terre joueuse après tout. notes suspendues entre la bouche et le geste, suis d'une sorte double dont les corps rudes laids sont habités d'une grâce de la gorge. ne pas l'oublier, rester donc dans la foule choriste...
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