poematique expiraTOIre
Heure du thé. Je file à l’anglaise feuille à feuille et légère amertume où cuisent mes impatiences et mes vanilles. Le travail se délaie lentement dans l’attente ronde, cousue d’aiguilles. Que de passes que d’heures pécuniaires que de trottoirs limés...
Lire la suitetu aurais aimé ma jeunesse. personne ne me disait alors ce qu'il fallait dire et personne d'écrire.pure. j'avais l'oreille collée contre mon ventre, le silence plein de confusions de langues et tout au secret. de l'ombre. je me taisais quand tu aimais...
Lire la suitetu m'attendras .... m'attendras- tu? -peut-être -bien entendu dans un jardin d'orages et de paille je viendrai en voilette parce que ma mère l'a dit et qu'il fait désormais un temps à sortir sa mère je marcherai sur l'eau, oh oui ! elle aimait trop Jesus...
Lire la suiteces missiles d'allégresse... vendredi petit vernissage..(en fait il y aura pas mal de monde autour de la sangria...!!) mais pour que les poètes qui m'accompagnent de près et de loin soient aussi là , chaque verre sera muni d'un petit bracelet portant...
Lire la suiteécrire à l'ombre dans les tons dissonants de l'impromptu, dans la fadeur grise des rebours de lumière. écrire avec le coeur pointu , au poinçon dans les côtes. parce que tout ce qu'il y a à dire est en-dessous de la Terre, enseveli dans un coffre de glèbe...
Lire la suitePeindre, c'est coudre ensemble le visible et l’invisible chacun comme doublure de l’autre....(...) Sans le savoir vraiment, le spectateur va voir les toiles qu'un homme-peintre (dont il ne connaît généralement ni le visage ni la vie) a peintes tout spécialement...
Lire la suitesuis-je un poète...peut-être. mais écrivain ?? la question se pose... ou non. mon balcon est un perchoir fleuri et me pencher sur le vide n'augmente pas mon vertige d'un second étage. tant de galeries de fourmi laborieuse tandis qu'il me faudrait chanter....
Lire la suitebonjour mon cadavre vivant, mon corpuscule griffonné de Verbe, mon atome d'humeurs et d'un mauve viscéral. ma boîte précieuse radeau d'éternel brassant à la louche la fonte des terres, mon voyage en l'espèce, ma résidence de ventre, le bruit tréfonds...
Lire la suiteest-elle de ce monde et de ce temps mon âme jumelle? je ne saurais plus qu'elle pour me lier et de la chercher alors que la Terre est vaste et l'espace indéfini...si absurde et pourtant si évident. c'est ancré en moi depuis toujours et m'inflige une telle...
Lire la suitegrosse artillerie de semaine. je vais faucher les jours. du foin que tout ce temps qui se pavane au vent, épis fins de coquelicots. j'engage ma douille poétique dans le barillet je percute le chien qui dort j'aboie la mort des fleurs et le soleil noir....
Lire la suite