poematique expiraTOIre
grosse artillerie de semaine. je vais faucher les jours. du foin que tout ce temps qui se pavane au vent, épis fins de coquelicots. j'engage ma douille poétique dans le barillet je percute le chien qui dort j'aboie la mort des fleurs et le soleil noir. partout on fauche on coupe on ratisse. tonte fraîche. mon pays ce jardin quand d'autres ouvrent des brassées de terres pour l'amour des hommes. ici tout est bosquets futaille organisée buis sculptés dans les cimetières du temps. alors entre des lacs fontaines, un jet d'eau, les pelouses légères et nos ratons bien propres je cherche l'épouvantail qui fera fuir les sapeurs de mèches folles. je les aligne et j'aiguise la faux....ça va chuter en bottes