poematique expiraTOIre
avez-vous finalement reçu mes ombelles par courrier mes cerceaux de jupes le petit coeur mousseron avez-vous pris soin d'en grignoter les pédoncules bois doux toutes griffes dehors d'en sucer jusqu'au noir des dents le charbon qui rend fou avez-vous comme...
Lire la suiteun oiseau pince l'aurore hypothèse de poète destiné à l'azur chapeau à plumes sur un pot d'encre - suis-je son unique écritoire sur l'étoffe de silence ma voix déroule le sien tapis rouge de convenance je poste mon étoile à bout de lèvres salive brillante...
Lire la suitevoici le repos un rêve dans l'autre couture de faufil pour demain ouvrage de saisons en rapiècements d'hiver tous ces frissons qui s'y lovent locataires des banlieues du tendre tous ces désirs recrus vannés battus de vent copeaux des habitudes qu'on ne...
Lire la suitePassage obligé une courbe d’os entre deux yeux pendus je respire Le temps fume Il a un air de bleusaille entre deux guerres Et puis cette lèvre très charnue forant le puits du monde la mise en bouche un visage tant et plus l'imperceptible porte cochère...
Lire la suitepeut-on demander encore à l'Homme que son sexe parle l'amour? arrogant de sa liberté fier d'aucune attache ignorant de la source du plaisir vrai des femmes il ne voit plus que des femelles des Vénus de barrières et de la chair réclameraient-elles qu'on...
Lire la suiteFaute de manier les outils d'une autre parole, quelques images d'ambiance piquées au hasard du web tentent maladroitement de faire un contre point, une autre variation sur un thème. pas toujours réussi et bien entendu d'une extrême facilité...
Lire la suiterendez-vous avec le monde qui m'oublie à l'étage des verdures de fenêtres le bain des roses l'encordage du temps sur un fil d'oiseau le brouillon du deuil avec les acacias atlantes de ciel mon amour des parkings auréole au volant et chapelet de mots crus...
Lire la suitetu dors enroulé dans ta nuit contre elle tu fais tronc mains encochées à ses reins bouées de survie dans une ordination de mer j'écoute le bruit de ton radeau les étranges flottaisons des plus légers que l'eau ton adhésion de palissade sur le courant...
Lire la suiteje monte aux agrès des blessures taillades au ventre comme branches au nid ronces cousues entre ou dedans qui me poussent bordel de veinules et baudruche de sang et crèvent le linceul de l'amour en l'air je m'envoie la danse des gens qui façonnent les...
Lire la suiteil n'y a contre la barbarie qui vient que la houle de fond des unissons que la bouche profonde des arbres la tentation du ciel qui appartient aux ramures que la tempête qui chavire les voix la pièce d'or d'un avenir de lumière pour seule obole
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