faille

Par annaj

n'y rien entendre ni le sens des failles ni la voix sonnant à l'amble et qui déraille la porte le mur le temps cadenassé et cette invitation à d'autres motifs trouver la solitude et sa niche des vanités.

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chutes libres

Par annaj

une présure de lait trempe le jour entre étoupe et flocons -ces caillots de ciel qu'on respire pleines narines- des algues du vert des noyades palpitent logarithmes de l'angoisse vaisseaux à bout de bras la substance du chagrin fait varices et saccades...

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jardin

Par annaj

pelouse interdite défense de marcher sur les maux ils suppurent des mensonges

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amplitude

Par annaj

l'éolienne emporte ma chevelure à l'étendue du monde tout se dissipe se dilue encres dans l'eau vive chaleur éventée d'un diadème de feu molécules grisées et transparence chaque goutte de moi baise encore aucun mot ne s'éteint métamorphose des choses...

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possibles

Par annaj

l'animalerie des silences tient à la longe ces voix émanations subtiles entre chair et ciel le flux télépathe et le cri accouplés de hasard l'enclos le détenu livrés à leurs simples regards ce projet sur l'horizon d'une liberté qui pousse dans un trou...

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chiromancie

Par annaj

référencer les silences catégorie tant pis catégorie tant mieux et puis cette ligne centrale qui cille dans la main l'inquiétude des branches et du pouls de l'eau chiromancie du murmure qui processionne parmi les radiations

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migrateurs

Par annaj

migration de revenants la saison de toi est une aubaine d'oiseaux la nature ouvre l'armoire à mites les trous d'air s'envolent gitans des poussières et des sautes d'humeur on débourre l'amour dans le haras des corolles le shaker amoureux dresse le lit...

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ravage

Par annaj

je mange à pleines dents des coeurs de papillons de la cendre d'épices dans le tamis de la faim dévoration d'une ancienne colère qui n'ose s'assouvir l'antimoine des mésalliances me brûle d'argent et de vipère la souche que je tisonne grille et fend les...

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levée

Par annaj

où est ton sommeil entre les rideaux tes serres se balancent une cage d'ombres frissonne il fera beau je goûte les tessitures de l'eau quelques pinceaux font ramures -quelle que soit la messe c'est en corps qu'elle se prie- j'arrive à mon état de vivre...

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pyramide

Par annaj

la mathématique des oiseaux sur le boulier des lunaisons fait escompte de plume un lot de pailles coudées dans un apéro de fenêtres, avec ses glaçons qui sautent au soleil l'âme sirote sa lumière sur le boulevard des pyramides

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