poematique expiraTOIre
hautbois des impatiences qui remonte le fil des forêts en leur lignée céleste la vie d'après- demain est un arbre musique nasse qui me puise dans mes rivages et me porte couchée dans les algues du matin vers le monde des gouttes vent de l'écorce de baiser...
Lire la suitele livre interdit parle de choses que je ne connaîtrai jamais de l'eau qui monte quand on a trop aimé des mots qui nichent au cou rubis de la nuit de la main plume et de l'encre coeur je ne suis l'absence de personne ni même page blanche
Lire la suitenulle part de soi qui s'envole et bat de l'aile nue tranche de n'importe où à mettre en ses dents nulle part du rendez-vous perdu sur le javelot des lignes blanches tranche sectionnée entre néant et monde ce point zéro du baiser sur des adieux de guêpe...
Lire la suitepoudre pleur de la terre mouture de la forme pour l'informe fluide sang de ta race sang de la pierre poudre crayant calquant adhésion cloquée sur la peau des choses tout et rien poudre en volée sur l'invisible pour des empreintes et me donner visage mon...
Lire la suitechair luxure intouchable inviolable inexistante parole murmure intouchable inviolable inexistante sentiment blessure intouchable inviolable inexistant moi ombre nuit béance inutile et vaine puits sans ciseaux je brouille encore le silence corps étran...
Lire la suitej'entends ce violon qui frotte le lointain cette gerbe de notes sur des touches taffetas lamentation de limbes perdus le pas des archers de la nuit accroupis à l'aguêt pisteurs des décombres de l'ombre de moi j'entends que la plaine s'étire et part qu'elle...
Lire la suitene me dérangez plus a dit le vent échevelant les fenêtres je course de vraies plaines des jardins et même des carreaux où s'agitent d'authentiques baisers ne me dérangez plus lisses transparences fermées comme la lune funestes sables cuits pour des éclats...
Lire la suiteélastique mon petit pouls saute dans les anges d'abysses malins poissons que personne ne suce oscillant sur des larsens et des décibels aveugles le sens-tu qui se la pète entre des valves d'étangs clandestin des marées lunatiques fronde des rythmes inutiles...
Lire la suitevacarmes d'hiver l’ escalier qui claque des marches l’énormité du fleuve dans une simple goutte mon plexus à la tempe que tout le monde voit et personne n’entend la clef le verrou je n’aime plus plus le soleil sa trace dans un fond d’œil plus son drap...
Lire la suitequelle que soit l'obscurité elle est la déchirure du monde fissure de ciel et de mes jambes dans sa cloche le pas de l'autre qui tape à mon coeur et puis qui fuit comme l'an ou la seconde j'ai dans mes yeux fermés l'agrafe et le cil qui reprisent mes...
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