poematique expiraTOIre
Apprendre. Apprendre à lire, à écrire, à dire, à choisir, à penser, à tenir, à partir, à faire. Apprendre à être, à savoir, à me tenir, à oser, à haïr, à aimer, à lâcher, à prendre. Apprendre à devenir, à user, à grandir. Apprendre le vrai, le sincère,...
Lire la suiteplace du marché aux herbes. terrasse le char d'or - tout est doré par ici ...va savoir pourquoi?- me sens très inadaptée. je maltraite mes correspondances. je les insulte, sans le vouloir, mais bon prouve-le! je ne sais pas trop quelle langue est la mienne,...
Lire la suitevacances. grande désertion générale. le monde lève le pied et se conduit vers ailleurs. j'envisage de déserter mon monde. pareil. partir en emportant mon âme dans un sac à main. chronique furioso ma non troppo en cours dans la grisaille des années bisextiles....
Lire la suitemettre la jouvence dans mes chutes, je plonge. il parait que se noyer est une grande bouffe. on y suce des galets comme de gros bonbons les yeux ouverts sur le ballet des sirènes. moi qui file à l'ascèse rien de plus violent n'est-ce pas.. mais j'ai débuté...
Lire la suitesimplicité de J-L Dabadie Feutre glisse. Le papier griffé dans tous les sens et cette légèreté d’une fin d’encre qui n’entre pas dans le grain. La peau s’en tire à moindre frai- pas de ponte indue dans les circonstances troubles-. La main essaie de rattraper...
Lire la suiteville des dimanches. dégagée parfaite nue. espace inhumain. est-ce pour confirmer que c'est bien le vide? grande lumière partout et moi dans le bar de la Gare, borne d'amarrage de mes sorties de route. ici avec un café débute l'essentiel toujours de ma...
Lire la suitepas sûr qu'il y ait encore pour nous des sacs de grandes chances, des tirages de dés à profusion...le hasard n'existe pas mais où sont nos désirs prospères nos envies de bouffer de la vie. où sont mes croyances sans équivoque: je ferai l'amour je ferai...
Lire la suitem'en sortir toujours avec des pirouettes, des bras en hélice, des danses de la pluie. fuir dans un morne brouillard tout ce qu'il y aurait à dire et que j' aimerais n'avoir jamais même pensé. m'administrer le silence à la cuillère à poison, une pour papa...
Lire la suiteje mets la pompe en route. puiser à la pédale l'air et le battement du coeur. le jour passe par les guiboles, le massage des grands fessiers- et les petits on en fait quoi?- chercher en acte l'éveil, mettre en maux le verbe matinal. pédaler essouffler...
Lire la suiteça y est je grimpe, petits doigts cochés dans un cri, et tout le choeur derrière, carburant lamentable. ça y est je monte rapide avec une respiration de retard et la sensation d'explosifs partout. pas de doute pas de pensées furieuses mais le menton bien...
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