poematique expiraTOIre
il n'y a pas si longtemps, quelques ans quelques mois, un jour ou deux...j'étais encore je crois. j'avais ce quelque chose qui faisait que ça valait le coup, l'envie d'essayer, d'entendre ou de faire. j'étais peut-être quelqu'un j'avais le goût du neuf,...
Lire la suiteje n'ai pas d'univers. ce serait trop pour moi. pas de monde non plus. comment ferais-je, quand je me subviens à peine à moi-même. pas de jardin secret, de maison. peut-être une chambre et encore, la seule qui soit mienne est perdue quelque part entre...
Lire la suitej'aimerais à mon cou une babiole, précieuse anecdote qui me relierait à quelqu'un quand je suis seule avec ma peur. pouvoir serrer dans ma main un objet comme un secret où me réfugier quand je perds la foi, un caillou, un papier, un coquillage, qu'importe...
Lire la suitela prairie de lait d'un ciel désert dessine bien plus qu'un mouton. je marche sur une terre pommelée de lune et là-haut je relie les points numérotés de quelques étoiles pour un rêve allumé. si vous le savez, dites-moi comment se fait-il qu'aucun humain...
Lire la suiteparce que j'ai cherché comme si je pouvais avoir de meilleurs oiseaux que ces mains, de meilleures rivières que ces paroles belles, de meilleurs demains que celui de ton jour parce que j'ai cherché et puis douté comme si je pouvais voir mieux, entendre...
Lire la suiteà cheval d'effort, le ciel jute j'atteins la limite de montée des eaux et peux m'attendre à être mouillée. il ne suffit pas d'invoquer les déserts ou les chaleurs pour mettre sa noyade à la porte. je me regarde tenter encore, pour un rien de folie, une...
Lire la suite...j'aime le poème qui débute sur ce mot, doux comme le dos de la main, ouvert avec entre ses lettres des aires de repos que rien n'oserait trahir. ainsi il est mort ainsi il a vécu... ainsi vous êtes et ainsi donc moi aussi. ainsi la nuit qui chante...
Lire la suiteun paysage ou alors un accroc, vue du ciel, vu de loin... râclé, étiré du bas vers le haut ou alors comme des ricochets de pigments et d'eau venus depuis les côtés... ça glisse tout en laissant partout des soubresauts de terrains défaits... par-dessus,...
Lire la suiteau vestiaire des habitudes j'endosse le tuteur des jours meilleurs atteindre des métamorphoses, le fluide cocon des soies variables il m'importe de changer encore d'épuiser mes mues contre les murs de délier mon livre d'images sans connaître de fin nymphes...
Lire la suitepunaise d'envie! sertir le jour de noms d'oiseaux, ouvrir le dépliant du grand zoo, mal de chien maux de chatte et toute l'animalerie des silences. mes mots déambulent en iules de carbone, j'écris avec des pattes plein les embûches, jus de terre vers...
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