poematique expiraTOIre
ouvrir mes migraines de parasol, bien larges, gâteau qui tournera comme un vélo de miel en parts de rayons. dessous. hors d'atteinte des spéculaires lianes de Vénus ou des séquelles mouillées d'un nuage, y abriter mes inventaires de mercière trier mes...
Lire la suitebaignoire lumière douce, le ciel tombe en miettes sur le bord de la fenêtre. je trempe. détacher le jour ficelé à ma fatigue. l'eau est chaude et mousse, ce parfum d'huiles et de vanille. calme goélette, je m'oublie lentement. et puis bien sûr sortir,...
Lire la suitemélancolie tourne comme un glaçon dans un bain de foule. sueur froide parmi des cuissons de vertèbres. tous ces humains à l'autocuiseur, presque défaits, détachés filaments de vie autour de la moelle. mélancolie tourne fonte de traviole, traces neuves...
Lire la suiteArtifices en main attendre un peu de voiles que les arbres semeurs déversent l’infime qu’il y a dans l’air - et dans ma main. Transparence opaque, ce plein touffu de mondes en vacance Fragments repus qui s’offrent des zeppelins J’écarquille les encensoirs....
Lire la suitefleurs de nuages ouvertes comme des cotons dans les champs magnétiques. je cherche dans les choses précaires la consolation éternelle. ondes ultra longues. tenir, tenir en hypnose, debout, le serpent cosmique des jongleries acrobates. ce qui se dit entre...
Lire la suitecela me rentre sous la peau. chaque brique du mur - comme du venin de lierre- s'insinue et malaxe la rivière. j'ai la voix pleine de pierres, barricade entassée. peut-on empêcher les cascades d'avaler l'infusion des galets? le cours de l'eau a pris des...
Lire la suiterespiration ample bras à l'extension poumons effilochés menton en incise dans l'air respiration laquée et dialyse de joyaux pour un goutte à goutte distillé, un écot insulaire au milieu des onguents j'ai un calcul fourgué entre le coeur et le bas des...
Lire la suitema vie a coudé avec un petit craquement de jointure à cette rencontre, je ne sais plus si cela m'a fait du bien ou du mal. je n'ai pas réfléchi, j'ai ployé. le vent sans doute, pour faire simple.- à quoi bon dire quelqu'un d'autre-. on ne peut pas regretter...
Lire la suitele temps ne passe pas, comme une grosse morce coincée dans la gorge. il érafle le pharynx amoureux avec ses angles épineux. je déglutis. de l'eau! du poème! à golées incessantes, entre souffle et noyade. avaler quelque chose de doux qui emporte ce pommier...
Lire la suitecomme je suis heureuse de n'être bilingue qu'en état amoureux. la flottaison de la langue dans des rivières exotiques donne à l'eau délicate des reliefs où "je meurs" côtoie des " secretlife". tout s'emplit de frère de soeur d'autres étonnants, ondinant...
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