poematique expiraTOIre
j'écris contre le temps (ou alors est-ce pour?) le temps qui passe , tous les jours sur mon vélo qui fait du surplace. vous imaginez l'ensemble incohérent: le temps qui avance ou recule sur une roue fixe. des kilomètres de temps dans les cuisses et pas...
Lire la suiteTexte sans parole, épiderme qui suinte, parchemin qui suppure. La peau exhale ses mutismes, ses dires profonds, une sorte de relent, un parfum, un reste d’air revenu des cuissons. Cela fait des bulles, autant de libres vaisseaux qui remontent vers la...
Lire la suitemaracas et peignes pour ponctuer la lumière. lune rousse. l'univers se tient à l'horizon et mon ciel passe l'arme sous la terre. glissades sous des mantilles. les paupières sèment de nouvelles pupilles. jour couvé. champ maïs intérieur. labourés sillons...
Lire la suitepas de blague ce matin, hein, faut pas me laisser dehors.! il gèle à faire des bouquets de fentes et des orchestres de molaires. j'ai un feu de retard et les pieds mouillés alors je n'ai qu'une idée une seule: me faire ouvrir! je suis déjà le canif dans...
Lire la suiteai jeté sur la neige bleue ma présure caillé par tous les pores pantin de lunaison et de bise noires j'ai des ellipses sans redevance et l'humeur gothique ces itinéraires sont de plus en plus flous comme des festivals de grippes enchaînés sur les amours...
Lire la suiteje fixe la nuit à la laque. vernissage d'entre les noirs. le jardin du silence est profond comme ma chambre. faut que j'aille à mes cuissons d'éternité cet instant prêt à éclater qui monte en bulles au-dessus de ma tête. 100 degrés de décontamination...
Lire la suitePour faire fi de ces concrétudes amidonnées coups de brosse. l'étrille sur le canasson du jour. à coco bidet, les jambes arquées tonneau.je suis sur la mule à la traîne des Don Quichotte, avec mon pesant de réalité et mes terre à terre. Les femmes c'est...
Lire la suitemikado de saison. il chute des nymphes aux pigments albinos, faste déclivité d'anges en tutu. une cretonne brute enlace la terre. c'est la pathétique disgrâce des herboristes, la saisie blanche. les péninsules de corail s'invaginent, modestes furoncles...
Lire la suitesuivre la veine du voyage. l'intérieur en peau d'aorte , un battement sur les cassis. Petit Véhicule sursaute et déjante. chaloupe à suivre le doigt contre le mur- toujours tenir sa droite sans jamais lâcher la brique. suivre suivre poursuivre paupières...
Lire la suitepetit café. jambes très serrées. les gens tout autour. ça parle de tout de rien de rien du tout. mais le bruit. le bruit sans fin du vide. quelqu'un écoute -t-il? café et ce froid entre peau et laine, ce truc qui court entre des couches et me rétrécit,...
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