poematique expiraTOIre
vraiment belle expression que celle de nuit blanche... ce détournement de blancheur dans le noir, ce noir masqué de lumière. j'associe volontiers les contraires ou ces extrémités de ligne qu'on pourrait placer n'importe où sur un cercle. la Terre est...
Lire la suiteces petits désespoirs en latex, de dos je ressemble à la nuit, qui habitent les songes cavaliers ces levers d'orange et les murs toujours. on rigole quand chez les poètes? le tisserand de fenêtre préfère ses intérieurs et ses couvertures diffuses. cela...
Lire la suitedois-je renoncer à la peau. te voir ainsi jouer sans fin sur la sienne m'offre des abîmes d'os. dois-je renoncer à mes animaleries, mon sursaut de dentelle sur mes momies gaînées. dois-je renoncer au derme au périmètre tendre à l'encolure cygne de ce...
Lire la suitepas simple pour la Lune d'être une fille, de cuire la blondeur comme un oeil de Pâques et de se jeter fleuve et jus dans le delta des hommes. pas simple d'être ronde et cible, porteuse des semis d'équinoxe. et cette noirceur à tenir dans son dos comme...
Lire la suitepsychologie à deux balles de la paumée qui plume à tour de bras.on pourrait dire qu'elle vidange du texte autant que de la boue. elle a pris l'habitude, oh! depuis longtemps et pour cause, de se parler. faut bien, et ça, ça développe le truc intérieur,...
Lire la suiteje dormirai dans mon arbre. la nuit est favorable. lune plein la chambre qui glissera dans les feuilles et construira doucement le bleu et mon lit de vieux désirs. je songerai toute étroite qu'il y a de la place pour ton ombre garderai les yeux fermés....
Lire la suiteun tour de bague sur le jour le chaton dans la paume l'écrou d'une écharpe un boa sur la taille -serpent minus d'un chant si chaste- je suis cerclée d'équateurs pile poil et le flux annelé de ma voix qui bégaie moi pour ce que j'en "digue"-pour ce que...
Lire la suitemon jardin est vide et le jardinier a mis ses bottes de soleil. il est dans les allées de lumière là où se croisent sans cesse les fleurs et les épis de neige. il guette, ses semences de piments rouges pour la bouche. il patiente dans les serres des levains...
Lire la suiteje suis montée sur la colonne d'encres, la vue y ressemble à des falots de lune fouettant le sol. j'ai tendu mon cou par-dessus comme un lac sous les pas des danseuses. tant de secrets lâchés dans la pluie tant de poussière. je sais, tu n'aimes rien tant...
Lire la suitefaut-il jeter comme ça du picotin d'éphémère contre ma fenêtre? gravillons de pluie qui tambourine ou comme de brefs appels pour rompre les absences, ce jeu de doigts qui scandent l'ennui? je détourne ma tête, tu m'aspires vers mes vertiges, des hauteurs...
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