poematique expiraTOIre
faut-il jeter comme ça du picotin d'éphémère contre ma fenêtre? gravillons de pluie qui tambourine ou comme de brefs appels pour rompre les absences, ce jeu de doigts qui scandent l'ennui?
je détourne ma tête, tu m'aspires vers mes vertiges, des hauteurs de gratte-ciel pour limiter mes déprimes
faut-il aux créneaux, me tendre sans fin l'horizon et ses files d'attente? j'en ai pour des déserts à vivre encore et si loin une aube , et puis cess étendues d'encre à profiler le début d'un envol.
faut-il pointer le jet, le ciel alors que tu sais que j'en fais des tonnes, que le sol ploie déjà sous mon vide obèse?
faut-il jouer la proie et l'ombre, hypnotiques couvades d'impossible rendez-vous?
je n'existe pas temps que ça. je n'existe pas. simple ruade de silence où coulent les pinceaux du hasard et des poussières.