poematique expiraTOIre
mettre la jouvence dans mes chutes, je plonge. il parait que se noyer est une grande bouffe. on y suce des galets comme de gros bonbons les yeux ouverts sur le ballet des sirènes. moi qui file à l'ascèse rien de plus violent n'est-ce pas.. mais j'ai débuté il y a un temps de travers, un dialogue buté vers les fosses et le hasard. j'ai mis une tenue d'écailles pour mon scaphandrier, des bulles de coton en collier de narines. respirer dans l'encre, un peu de blog, un peu de tweets aux PH acides.. matins aquatintes- si Goya savait il ravagerait sûrement mon âme truquée pour sa collection d'humains sauvages.