poematique expiraTOIre
la nuit des tisanes limailles râpe l'insomnie par brassées de moulin rouet d'eaux cuites dans les veines bleues le sang ne fait qu'un tour la nuit son oreiller d'ouates noires et mes cheveux dedans sa manière légère alors de marcher sur le ciel ou même...
Lire la suiteprendre racines dans un bol d'éphémères parmi les ailes bleuies des nyctalopes facettes multipliées et ce goût de sueur qu'on attrape sur la pointe de la langue prendre au coeur ses vieilles palissades ses uppercuts d'ailleurs par tous les trous ce rêve...
Lire la suitesoumise à l'impératif besoin d'agir de saccager quelque chose. je me suis remise à la rénovation de ma maison et me voilà dans les bas-fonds à tirer le plâtre et la taloche et puis à peindre pour émerveiller un peu le sombre c'est harassant de routine...
Lire la suitedonnez-moi un peu de ce sang qu'on dit frère pour le goût de couteau qu'il retient cette lame à ma lèvre et qui serait de votre doigt donnez-moi de quoi vivre un relief de veines à mettre sur mon pouls un jour vous saurez de quel poids sur le coeur je...
Lire la suitegarde à vous des orgues mâles le ciel est au fixe prêt à la drache à la soudure frêle de l'horizon ces nuées de résistance mais qu'en est-il de la grande tristesse de la mer? j'attends de la pluie un chant mécanique le cliquetis de l'eau sur mes armures...
Lire la suitemusique un rien navire mais si noir si blanc. inventer ou laisser monter le sens hors des modes ordinaires de penser. abattre l'éduqué, le structuré pour la fragilité des vérités la mouvance de raisons admettre ses états labiles fonder sa maison dans...
Lire la suitegitlis le musicien du voyage enfermement maison close aux bords dorés avec ce joli noeud qui coulisse tout autour comme un cadeau et moi dedans insecte furieux contre les murs. savoir un autre lointain vivre battre semelle tanguer revenir froisser froisser...
Lire la suitemarcher avaler l'absence routes escamotées d'un colza jaune à du blé vert patient tressage de pas reprisant les césures accrocs rompus dans ma voix je recouds au compas mes crevasses une peine après l'autre dans le droit fil conducteur impliquer le corps...
Lire la suitej'ai laissé mes yeux dans les peines acides mariner ce sel qui me sert d'odeur coeur de pupilles dans le fruit des pleurs jusqu'à la trogne dévorés hagards égarés piqués d'épingles grésil de feu à chercher le baume de ta nuit mes paupières en cloque de...
Lire la suite