poematique expiraTOIre
donnez-moi un peu de ce sang qu'on dit frère pour le goût de couteau qu'il retient cette lame à ma lèvre et qui serait de votre doigt
donnez-moi de quoi vivre un relief de veines à mettre sur mon pouls
un jour vous saurez de quel poids sur le coeur je vous aimais et vous frissonnerez de n'y avoir vu que du feu
un jour mais il sera du grand désordre des regrets
vous donnerez mon nom à des oiseaux morts
épelant chaque lettre comme on émiette le pain sec
avec la faim au ventre et un pas dans l'errance