poematique expiraTOIre
enfermement
maison close aux bords dorés avec ce joli noeud qui coulisse tout autour
comme un cadeau
et moi dedans insecte furieux contre les murs.
savoir un autre lointain vivre
battre semelle tanguer revenir
froisser froisser sans cesse les élytres du papier
tenir entre ses lèvres les parois de l'univers
rend ma vie moins absurde.
je me retiens
ce souffle agrandit l'horizon, entrouvre la mort et le temps et fait répons dans le vide de Dieu
qu'il disparaisse et j'étouffe
incongruité parmi toutes les respirations