poematique expiraTOIre
ouvrir mes migraines de parasol, bien larges, gâteau qui tournera comme un vélo de miel en parts de rayons. dessous. hors d'atteinte des spéculaires lianes de Vénus ou des séquelles mouillées d'un nuage, y abriter mes inventaires de mercière
trier mes bobines, mon fil et mes attachements. remailler la disgrâce avec un dé à coudre, le hasard et l'essentiel mauve des asiles de l'ombre.
je malaxe au mystère tout ce qui mouille et tout ce qui brûle. oui, pocher ces états d'âme dans l'eau et le feu. là, dessous ma cloche privilège, c'est le ring où en décousent le coeur et la raison, otages en gants de combat d'un arbitre de lumières. je ne suis pas de ces ligues de prestige - je compte les noeuds et les mises au tapis bien sûr- mais bientôt je fermerai doucement ma coupole et rembarrerai ma boutique jusqu'au sleeping ici là-bas.