poematique expiraTOIre
j'ai mis mon ombre en vente mon gris parterre qui erre de l'âme au ciel mon ombre mâle, mon allure sans moi. sache-le je l'ai mise en vente, libre marcher sur les bitumes et les murs, mon étendard pour leurrer des oiseaux. prendre la lumière en pleine...
Lire la suitegros rhume sur les éponges, elles vont apprendre à éternuer et cela fera une morve de mer, un apéro de baleine et puis chez les dahlias, les bégonias de cimetière, ils vont mouliner des pétales et cela fera des Fête-Dieu partout sur les paillassons de...
Lire la suitede petits cerceaux roulent dans ma nuit, monocles bleus des poètes ils ont des planètes juteuses sur des routes d'enfance et leur baguette cravache les ellipses à moi le manège enchanté une ivresse envoûtée sur la ronde les songes tombent et n'amassent...
Lire la suiteveuillez vérifier l'état de vos tristesses et vos attachements éteindre les transmissions dans les cendres vocales assembler vos bras sur les ballons de sauvetage décrypter les momies de l'enfance carotter vos petits Proust en duvet de farine le temps...
Lire la suiteadvenir mon chapeau est bourré de cheveux sur la langue et je le tiens par les dents mains pleines, jeu complet tout m'encombre et ce toutou qui aboie dans le coeur minet j'enfle mes prions d'un bol de fenêtres vent fou dans un crâne percé je vis sur...
Lire la suiteun peu d’ozone pur contre la peau un glacier fraîchement tondu dans la poche je ferme les yeux irrigations prolixes de la gorge l’urgence monte toute à la démence grattée à la fenêtre dire que te dire… dans le jardin mes hallucinoses se déhanchent et...
Lire la suiteas-tu une mort à m'offrir comme s'arrête un instant la musique et que je tombe de peur des images que je m'enfilerais sous la langue pilules succédané de toi qui manques tu es le temps le rien du temps qui coule et tous tes grains pareils que je laisse...
Lire la suiteje ne sais pas lire la langue des falaises.le temps est rempli d'alphabètes, des siècles, des futurs et ces instants figés qu'une rivière a sans doute piégés dans ces lithos. je ne sais délier le coup du sort qui a mis sous secret ce poème, toutes ces...
Lire la suitequand on a saisi sa veine dépecer ensuite le pouls et le sursaut tirer à nerfs vifs guimbarde et sentiments pour toucher le temps d'une secousse cette électrique cloque où gésir les amours défectives d'une alène de guêpe infecter la platitude et le morne...
Lire la suitece ne sera pas la première main perdue la détrousse de l'âme qu'il faut vivre. la peau déjà se durcit par là où tu es passé le cal du creux d'amour que je vois se tendre sur mes failles. j'écarte le jardin, je plante mes épaules dans un terrain bien sec....
Lire la suite