poematique expiraTOIre
peut-être faut-il entre chien et loup mettre l'âme à fondre dans ce bleu où tombent finalement toutes choses la fente crépuscule saignerait de l'encre et moi pareille effervescence filandreuse emmêlée d'un taquet de guimauve peut-être faut-il mettre au...
Lire la suiteazur, tapis de routes, partout. le monde se croise au-dessus de ma tête. traînées blanches des avions. ils fusillent mon espace au bazooka, tous azimuts. grand filet de voyages explosés, mes cheveux en pétards. je suis l'ardoise bleue des passeports éphémères....
Lire la suiteMammifère sordide, il manque à ton idée d’évacuer des œufs et de perdre des plumes. Tu niches à poil touffes arrachées aux barbelés, ta tête enroulée dans ton sexe, à naître et mourir sans cesse, mouillée, saignante. Sans la moindre coquille ni l’infime...
Lire la suiteje serre la brassée vide te forme sous la langue te rumine à joues juteuses. je te cause les crocs aigus. tu as le coeur assis et mon âme sur les genoux. une berceuse distille une layette rose sur le matin, rosée distribuée tous terrains. dégustation...
Lire la suiteByzance chez les pucerons. les tiges bien mielleuses où s'en grappent des colonies noires. les parasites s'entassent, petit bétail des cousettes venimeuses. velouté d'insectes, crème de deuil sous les ongles des fleurs. la nature pare la beauté d'un contraste...
Lire la suiteje ferai de tout cela le parc d'acajous où s'apprivoisent les lagunes, l'écumoire épuisée d'orpailleries secrètes. oui, la mer est un vaste boudoir dressant sa tente entre épieux et pilotis. une chambre anodine en plein corps où rêve le substrat des femmes....
Lire la suitepas de griffures sur ce matin, la peau est lisse, tannée d'une belle mort. un jour en lave. nuées et grumeaux sur le potage. j'écrème je tartine et j'avale. le piano saute du noir au blanc, musique sérielle dit-on... je mâche la récurrence des choses....
Lire la suiteles poèmes de mon blog sont inspirés de tableaux. ils sont une poursuite intérieure d'un travail visuel frappant et ne représentent généralement pas mon état d'être mais plus justement l'état de vibration de mon être à des stimulations extérieures. une...
Lire la suitejournée décharge les épaules pleines nue, tondue par un grand courant d'air et la ligature d'un peu de sel sur le cou en écharpe de froid si dévêtue dehors l'intérieur est un printemps serré qui ne déplie plus le chemin s'est perdu l'humble sentier sur...
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