poematique expiraTOIre
as-tu une mort à m'offrir
comme s'arrête un instant la musique et que je tombe de peur
des images que je m'enfilerais sous la langue
pilules
succédané de toi qui manques
tu es le temps
le rien du temps
qui coule et tous tes grains pareils que je laisse se défaire
tes inexistences jour après jour
ce creux troué négatif
je mesure le monde autour
c'est ce noir quelque part dans mon sein que je suppose toi
de loin
presque des vagues anonymes
l'onde d'un chant
butant sur l'abord...