poematique expiraTOIre
écrire à l'ombre dans les tons dissonants de l'impromptu, dans la fadeur grise des rebours de lumière. écrire avec le coeur pointu , au poinçon dans les côtes. parce que tout ce qu'il y a à dire est en-dessous de la Terre, enseveli dans un coffre de glèbe et qu'il faut inscrire sa voix avec un soc et une fièvre de cheval. serrer les épaules sur l'effort, ne pas dévier de ses graphies, du désarticulé langage, du recel d'âme.
car j'en ai une qui flotte avec des racines et je tire le grand boulet de mon sol vers un sable poète, vers le bord de l'eau qui est la seule chose qui nous touche pareils dans la soif et dans le sel.
je penche me couche rampe jusqu'à ton univers m'oblige à des horizontales car je n'ai d'autre moyen d'avancer et de joindre la frontière. écrire à la tâchepour un salaire de parole, de Verbe et toucher le derme tambour.