poematique expiraTOIre
casser l'image. pas de douceur, pas de lavande, pas de laine. pas de peau non plus. me refaire le portrait d'un point dans la gueule -point pas poing-. retendre l'image clou par clou au cadre. non, je ne suis pas douce, pas même lavande, encore moins...
Lire la suiteselon la lâcheté du noir, dompter le déséquilibre, remettre la balance à niveau d'horizon. tenter de ramener le calme dans les particules. c'est le pour et le contre et moi au milieu, toujours à la jointure du pesant du jour. je tâte les surplus, les...
Lire la suitedans le lit synthétique en soie d'artifices chaque tour chaque manège fait pousser des étoiles.je danse dans une poignée d'étincelles en compagnie de punaises de lumière. j'ouvre ainsi le bal des lucioles, le fric frac du noir dans ma couche. et ces rêves...
Lire la suiteblog.typogabor.com le soleil je prends le pinceau, je le porte à ma bouche, je salive. du jus de moi, de la colle intime, du liant pour la main, une induction de main. je touille le tas de poils. je l'arrondis aux lèvres. ça y est. le projet prend corps....
Lire la suitesouveraineté de la danse la ronde aux éclats d'un tas feuilles la fontaine est un mât de misaine où se planquent des vigies gelées et la rumeur fauve de l'hiver qui s'enfuit célébration des idoles, des petits lares de jardin et course polaire des derniers...
Lire la suiteayez ayez la même peur que moi partagez ma serrure le plomb de ma poitrine l'espace perdu qu'il y a dans les chambres prenez votre pas mesurez l'immense d'un talon à la pointe sans savoir qu'il y a une fin la chevillère de l'oeil est cassée choisissez...
Lire la suitetu as mis tes lunette noires et tes ébouriffures rastas. chenilles dans le ciel et grouillements parasites. le lierre de ta tête s'accroche à ce qu'il peut et tes idées font d'assez sombres projets pour cette course et ces essoufflements. je te vois développer...
Lire la suiteprendre les mots, les rouler comme un fil sous les doigts. ne pas les casser quelque chose des brisants joue en moi avec des ciseaux. le ciel a déchiré son paquet de guirlandes et les réverbères font la haie mandarine. je passe, un amour à la main dans...
Lire la suitepetit coup de froid. normal la traîne, la bise et les pieds nus. c'est une manière de reprendre conscience de ces bonheurs nature qui encombrent les journées et que je ne distingue plus. je prends le plaisir par l'emballage, je dévisse les bouts, j'écarte...
Lire la suiteje cherche le lien brisé. ma soie vole en éclats mous. rien ne la retient ni ne peut la fixer. je lance des mots au hasard. ils naviguent comme la toile d'une araignée et suivent le courant d'air, sans attache, sans pouvoir. le lien de la pensée fonctionne...
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