poematique expiraTOIre
Il y a au creux de mon baiser Des images et des ciels Il y a dans le ciel des images à baiser Une plume d'ange s'envole Je vole en battements de plume Déplume les mésanges battues de vent qui vole Je bats des champs de blé Déblaie le chant d'en bas et...
Lire la suiteSeuls les doigts… Je, est un mot qui s’amuse Tu, en est un autre voué à l’incompris Il, toujours au centre de mon o Elle, oiseau ou ange Nous, liés lions liaison Vous, ne peut qu’aller avec je, culte et offrande. Sensation. Elle m’habite. Aussi en deux...
Lire la suitePlanquer mon miroir. Le fiche dans un tiroir. Effacer ma gueule des envers de décor. Essuyer polir retirer le reflet le coup d’œil enclin. ranger l'inconsistante présence dans un endroit inaccessible. Fermer à double tour. Jeter par-dessus des sacs de...
Lire la suiteLe bus. Elle le prend toujours en avance. Pour faire une partie du chemin à pied. Le boulevard, le seul boulevard. Etre parmi les gens, regarder les vitrines, rêver encore un peu, tenter de faire autre chose le temps d’un court trajet, qui pourrait tout...
Lire la suitej'ai changé de cahier. rouge maintenant. à lèvres. si je pouvais changer, changer pareil la vie et la remettre dans son fourreau. que mon père débande et ma mère se retourne, lasse, très... les feuillets chaque jour avec la bordure déchirée d'éphéméride...
Lire la suiteça commence toujours au rouge. le feu t'arrête et stoppe ton élan. tu n'oses plus, la patte en l'air, héron de la marche. au rouge, tu dois, il faut. accepter et attendre. à l'intérieur aussi le feu qui te brûle dévore le temps. tu sens comme un trou...
Lire la suitela table de la cuisine rend la monnaie. c'est une petite pluie de centimes qui vient de rendre gorge, porte-monnaie éventré bâillant des rouelles de laiton. ça brille, ça fait joli comme un début de fortune qui s'apprêterait à engrosser cette plate tirelire...
Lire la suiteFratres version beat'.. le voisin en connaît un bout sur les choses. il parle il converse. est-ce ainsi que l'on dit pour ce long monologue qui déverse son fleuve tranquille? il trouve que le temps passe plus vite en ma compagnie- sa propre compagnie...
Lire la suitele train sera plein. y a-t-il des trains qui ne le sont pas... ce goût de rails parfaits qui étreint chacun quand il s'agit de ne pas divaguer... des odeurs de friture m'obligent à faire connaissance de mon voisin, il a des émanations duveteuses enrobées...
Lire la suiteaprès le chiqué famille départ-départ, le cliché famille retour-départ ici gare de Lyon, quelque part le clodo d'Amina Saïd est là. j'ai lu dernièrement son texte plusieurs fois. je viens d'en croiser un avec des yeux. regard gris et profond comme une...
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