poematique expiraTOIre
mettre dans ma main les petits crânes des oiseaux. ils connaissent à mon avis le secret que je veux. voient-ils l'autre horizon? trier entre les mots les sons qui jouent de ma corde sensible. cette symphonie soufflée quand je voudrais un air de rien,...
Lire la suitele cahier est trop grand. le prochain sera nettement plus petit, que je puisse mieux le glisser dans l'incognito et la discrète brume du tout le monde. me sens trop énorme, non glissable dans les interstices espérés où disparaître et vivre l'état fantôme...
Lire la suiteroide maison des songes ce ne sont que des couloirs enfilés sur les perches de l'exil je longe à pieds nus le tronc sec des images j'avance vers le carreau inutile et bleu que fait le désir juste au lointain doigt de la lune j'avance avec aux chevilles...
Lire la suitemusiques, ce sont des musiques tout, autre, limpide des grisailles ou des lumières pareil, frère, simulacre ce sont des voiles uniques l'étoffe de tulle de la nudité encore, presque, ainsi la couche épidermique de l'air l'épais d'un souffle, buée d'été...
Lire la suiteil n'y a bientôt plus qu'un seul mouvement. celui de la folie assise, celui de la folie debout. ne parle pas de délires, de crises, ni même d'angoisses. seulement des murs de la prison, du lisse parfait des murs de la prison, qui sont eux les angles vifs...
Lire la suiteai passé la journée entre les pages, le travail, et à nouveau les pages. jamais vraiment ici ni ailleurs. incapable comme souvent aussi d'être dans la lecture critique. je sais ce que j'aime, ne sais jamais trop ce que je n'aime pas. je pourrais me laisser...
Lire la suiteun escargot sur le dos de la marche. c'est avec lenteur que je peux moi aussi franchir le seuil; de lenteur et de reptation. il n'y a que ce petit rai de bave sur le sol pour agencer un but quelconque. cet animal ne sait pas, même pas, faut-il que je...
Lire la suitephoto urbain-trop-urbain je longe le terrain vague dans lequel des chats malades miaulent. impression galeuse, mitée de partout, avec beaucoup de fièvre et de coryza qui sautent d'un tas à un autre, parmi les gravats ou les touffes d'herbes. ces chats...
Lire la suitecrible, le mien. ne sommes-nous pas tous tricotés de coups de pluie, bitume vérolé. tes mots sont particuliers, de la semence de trous de caillasse dans lesquels monte l'inattendu rêve que je vis. des images dont tu ne sais pas du tout le cinoche que...
Lire la suiteen effet, les leçons de l'invisible sont radicales. lentement le poème se dissout dans les prestations de l'encre. je sens à bouche cousue que se collent les ailes des insectes, chaque silence referme mes élans comme il claque les mouches sur la vitre....
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