poematique expiraTOIre
Ai nourri ma bouche de mauvaises eaux Lait tourné crépu de fiels Le cœur rompu au hachoir berceau le plexus fissuré, quadrillé de césures Confit de chairs et de muscles striés Pas le goût de vérifier l’état de mes brûlures, 3ème degré ou nécrose avancée...
Lire la suitepetit boulot d'écriture. prendre la feuille, la quadriller de grosses marges et de petites niches. des rayons pour y fourrer son miel. budzonner entre des lettres et des syllabes. broutiller des ailes dans l'écume des idées ou chercher le pou dans la...
Lire la suitemue de soleils chaque tavelure s'éparpille en grains de vent l'hiver se taille et fait le mur des grisailles l'histoire du jour s'imprime au fur et à mesure par chapitres de chaleur dans la casse du temps et les degrés tranquilles à la grimpette des heures...
Lire la suiteSuis femme à fleur d’étreintes tout est parfum qu’on serre au cou s’exhalent des défis de citron et de santal parmi les foudres et les canons goûter de la lumière ingurgiter ces choses qui courent partout après les ombres les défis de miel sur les rayons...
Lire la suitewww.toutlecine.com zone idylle entre verdure et petits pas j'essaie le trottoir si mal famé on m'a dit que le balancement de l'âme a des percussions d'escarpins. je joue des caisses claires et du pavé désarçonné et en effet l'âme est bercée et heureuse....
Lire la suiteanamorphose de métastases tristes te voilà comme en dyalise continue à remplir le puits du venin des cadavres aucun son aucune odeur aucun oiseau dans l'armure ce terrible silence dépiautée de ton existence, on te préfère boîte vide carapace d'illusions...
Lire la suiteCher professeur, rien de plus glacial, de plus littéralement technique, me diriez-vous, que l'échantillonnage d'entomologiste du verbe et de ses parures posé sur le pupitre qui nous séparait. cependant, cependant imprudemment, vous lâchiez au détour de...
Lire la suiteimpossible. j'aime ce long mot qui revient et revient souvent. comme pour marquer mon territoire. tout ce que je ne peux, qui se ramène, qui me provoque et m'oblige à des manivelles et des retouches. suis beaucoup plus fétu que rivière. J’ai mis mon sein...
Lire la suite"je suis désolé... mais l'art est sombre parfois, c'est ainsi..." * oui. c'est le goût que ça a, ce torréfié de grains de peau, rôtis partout brûlés. avec cette ligne très rouge qui nargue le calme de ce qu'il dit. je voudrais mettre mes éraflures dans...
Lire la suitep as le premier coeur de papier déchiré menu pas le premier poème torchonné brouillé pas la première feuille au sol éparpillage de corbeille pour le balai des huissiers de jardin pas le premier papillon vole qui fait ace au filet pas le premier ticket...
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