poematique expiraTOIre
il est là... pas proche mais là. il veille. de loin, mais le temps n'a plus d'espace depuis quelques années déjà. est-ce un ange un frère un ami un...autre? il est là. je coule tous les jours je patauge, je nage j'ai des tombeaux cinq fois la semaine,...
Lire la suitej'écris affectif. j'ai toujours la gueule ouverte. comme ces chiards interpellant sans fin la louve. survivre de lait, qu'importe lequel. c'est la tripe qui rage et pas le cerveau. c'est certain. une sorte d'enfance mal châtrée et qui tête de l'amour...
Lire la suitesur une musique de clint mansell voix annaj je coupe les cheveux de mon âme, les anges ne sont plus d'accord pour mes boucles et mes noeuds coulants. je le fais à la grosse cisaille. ils sont durs comme des roseaux qui s'inventeraient un étang. il faut...
Lire la suiteretour par le chemin connu, retour par les traverses, mes sillons dans la terre molle, ces creux ces bosses et cette ligne toute faite par laquelle je passe et m'en vais et viens. retour à ces bruissailles microbes, l'infime langage des petits animaux...
Lire la suitete prendre contre moi nuit dense mettre mes tempes dans tes phalanges écouter l'envol délicat de la lumière sous l'emprise te prendre par les ailes toute la poudre aux yeux ce parfum des mésanges qui pétille te prendre contre moi ou l'envers tu revêts...
Lire la suiteje retiens mon souffle, me donne de la peine écarlate, plein visage par bouffées. le vent claque mes joues. je fais la bouée. sauvetages en tous genres. récupérer les idées, les sévices intérieurs. faire ma livraison de pensées. on m'attend sur la ligne...
Lire la suitevocabulaire parallèle. exercice d'intégration d'un corps qu'on n'a plus. après ceux qui. se mettre en quatre pour y parvenir. beaucoup d'efforts et modes opératoires à reprise. ce soi-même distant, lointain, à investir... l'a-t-elle seulement jamais connu-?...
Lire la suiteje grimperai intercepter la gérance du vent petit vaudou battant la campagne la saison des nasses froides où chacun embarque de banquise quand tout était simple aucun passeport dans les barbelés nous exclus sereins des lois et des désordres je suis dans...
Lire la suitele choix des ombres. faire de la place dans leurs nombres. un tri à l'ongle, par petits tas et grosseurs. pile de cafards. pile de chagrins et la soucoupe rase des secrets. inventaire de saison. où en est la nomenclature des mutismes? doit-on faire état...
Lire la suitene plus y penser. oublier le chemin. le noyer même, au fond du tonneau. presser. enfoncer. le tenir ainsi jusqu'à ce que plus rien ne s'agite, plus aucun soubresaut. le chemin qui se meurt dans le pays, au hasard d'un pré et après qu'on ignore.. ne plus...
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