poematique expiraTOIre
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photo www.mayoz.fr je mets quand même dans le texte une pincée de fables, comme on se met sous le coude sa réserve de munitions. à quoi cela servirait-il que je dorme, que je contemple, que je m'assois en tailleur sur des coussins bien durs, s'il me faut...
Lire la suiteprendrons-nous dans le ventre ces rues noires de Tunis nos veines cisaillées administrées de haine et cette peur odieuse de qui s'épèle autre la prendrons -nous enfin à poings blanchis une tranchée après l'autre jusqu'à ce qu'amour s'en suive tu viens...
Lire la suitej'ai dans le creux du bras un bleuet qui pousse une excroissance d'ecchymoses comme une planète vue d'ailleurs avec ses continents déserts et ses amazonies j'envoûte à la saignée un perroquet d'azur et d'ébrouer le bras je vole. .. je volerais donc et...
Lire la suiteoh! quelques mots...! de la manière que tu veux, de la façon naïve ou bourdonnante, d'une coulée ou dans le saut des pierres, dans l'âpre tamis de la rouille ou le clinquant des silex, quelques mots blancs, ou de soue, ou alors de l'étoupe. oh! de l'engrais...
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Lire la suiteles mots se bousculent, pressent, rapides ou flottilles dans la tête. ils arrivent, grimacent et disparaissent. mon cerveau est un Perrier secoué frappé. Jardin cloîtré, l’eau du verre. des bulles y font leur ronde, satellites d’une mer à boire. je sens...
Lire la suitebarbelé de vertèbres avec ses accrocs de vent et de chemise clôture punk dardée d'aiguilles et d'os retournée dans le mitan du lit ta main enlace la taille du monde me prendre par le dos comme on vole des rafales au mystère enfiler raide la ruade t'y...
Lire la suiteà coups d'à coups, réveil tambour me pousse à l'action. je n'appelle plus l'insomnie la mini jupe de la nuit mais le raccourci pour la lumière. dégrafer les nues, les foutre à poil mais dans l'obscurité encore. après il me reste les tâtons, la sculpture...
Lire la suiteQuand dans mes yeux tu verras l’écaille le bris sale d’une sale histoire fiché donné et son étoile départie des lumières Quand tu verras que ce vert n’est que moisissure un lichen de parcimonie sur tant et tant d’avenir tu cueilleras sans doute ce petit...
Lire la suitegarde à vous des orgues mâles le ciel est au fixe prêt à la drache à la soudure frêle de l'horizon ces nuées de résistance mais qu'en est-il de la grande tristesse de la mer? j'attends de la pluie un chant mécanique le cliquetis de l'eau sur mes armures...
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