poematique expiraTOIre
donnez-moi un peu de ce sang qu'on dit frère pour le goût de couteau qu'il retient cette lame à ma lèvre et qui serait de votre doigt donnez-moi de quoi vivre un relief de veines à mettre sur mon pouls un jour vous saurez de quel poids sur le coeur je...
Lire la suitej'essaie à nouveau ton visage, enfile la veste du temps par la manche frileuse. ai peur de me cogner à tes yeux, de m'y sentir perdue ou pressée, comme de la nuit de pupilles. j'essaie ta bouche close, beffroi de la vie, interdite pour cause d'éboulis,...
Lire la suiteun écrivain a toujours un correspondant, un compagnon des mots comme lui. ils s'écrivent avec des entêtes, des dates précises ou alors se jettent des phrases d'une banalité urgente sur des nappes en papier ou des cahiers déchirés. ils y tiennent. c'est...
Lire la suiteAprès-midi cherche –chaleur Dans le bleu limpide du printemps Suis du peuple assis en tailleur sur des échelles Dans l’équilibre désœuvré des contemplations Sous l’œil Une incubation de fenêtres Petits œufs de soleil partout Le semis de lumière que je...
Lire la suiteîle Hishima il n'y a qu'un mot dans ta mitraille, -je veux dire l'enchaînement nerveux de tes sons- qui me dise quelque chose... "espace" . ne suis pas sûre d'ailleurs de l'avoir perçu. il est dans le cirage, si camouflé, si brassé, si perturbé de gestes,...
Lire la suitelumière. faire un effort de lumière. c'est quand je suis triste, au bord de l'obscurité, que je me convaincs de refaire un essai, encore une fois. mourir seulement une nuit de paillettes et de lune ou remettre la lumière. je me sens avec des bras comme...
Lire la suitec'est mon corps ma coiffure en créneaux - tache-brouille-fouille mes bras, mes jambes avec leurs rotules saillantes mes palmes doigts orteils éventails de peau ce sont mes gestes mes tensions extensions mes sauts carpés mes nerfs de ressort mon élan ma...
Lire la suiteje suis morte si je descends maintenant du train. je vois, c'est écrit danger. e pericoloso sporgesi. je vois que la fin c'est exactement là, de l'autre côté de la vitre, de la porte vitrée. on ouvre et boum on est exporté immédiatement vers l'absence....
Lire la suited'Est en Ouest le jour poursuit son entaille migratoire un coup dans l'aile chaque périple essuie derrière lui le souvenir d'un frais balai barjo la tête barjo le vent qu'avoir envie de conquérir qu'avoir besoin de différer qu'avoir à faire si ce n'est...
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