poematique expiraTOIre
ai-je le choix? me taire ou alors... c'est le jour du mort et l'ancien matin se plaint dans les murs. dois-je revivre ça ou dépasser ces pellicules de l'aur-heure? jour de chrysanthèmes, c'est bien ce 27 octobre qu'il s'en est allé, le père. j'essaie...
Lire la suitemains sur le clavier, tu y crois toi aux esprits qui sont dans les mots? tu y crois à ces collages, l'un contre l'autre, ces associations éphémères, adhésion velcro qu'on arrache, pelure sur l'existence? surgissements apparitions... mes touches sont sans...
Lire la suiteÇa finira mal... ou alors est-ce que ça finit par le mal que ça doit faire ?je ne sais plus. je m’en remets à ces crop circles qui tombent du ciel comme la foudre dans un champ de blé mur. me dis que le dessin a l’air de rien quand on rase les mottes,...
Lire la suitenévrose à la main, à la peau. tout autour la gangue sombre. mon coeur a ses voilettes, mon apparence dans les filets. j'exhale des senteurs d'asile, des choses indomptables et sans rémission. tous les jours. j'accuse le trait, je suppure doucement, je...
Lire la suitevoici qu'arrive le son tout neuf. l'aube a capella est une flûte perforante. au bout de la serrure comme un bouton de nacre blanche. comme chaque pas frappe alors le sol pour dire qu'il avance, comme il importe d'avoir cet accord et laisser monter ces...
Lire la suiteVases communicants en novembre, j'accueillerai sur ce blog Mulm - Murièle Modely. Un grand honneur! son texte ici le 2 novembre visite de son blog link l'oeil bande, site merveilleux où se côtoient textes créations images sur fond noir et questions e...
Lire la suiteje me mets à la table comme il faut bien se mettre quelque part, comme si une encoignure de ventre s'y était inscrite et que c'était là que je devais encocher le temps, mécanique de précision qui n'attend pas. c'est l'engrenage à dents. je me mets là,...
Lire la suitefenêtres. le vitrail n'est fait que de chiures de mouches et de gouttes blanches. confettis de dépotoir, le paysage à moitié digéré face au regard. ce dernier manque de profondeurs. il me revient toujours, me claque à l'oeil. sensible fresque sous les...
Lire la suiteje me sens grave, ce matin, gravée au noir oserais-je. les lignes forces, les grands traits de ma peau semblent plus forts comme si le reste s'estompait avec ou dans la brume. demeurent des lignes méridiennes, quelques poignées de nerfs. le soleil, qui...
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