poematique expiraTOIre
je prends un pot. grès rouge pour le sexe des fleurs. je l'emplis mains fermes mains sales. c'est le labeur jardinier, un pot, de la terre et mes mots. je tasse, j'entasse je serre. je pisse dessus pour la sauvagerie des sarbacanes, une prière de pluie...
Lire la suiteles collines déboulent, les montagnes chutent sans fin. plus je creuse la rivière, plus j'amplifie l'eau.il n'y a pas de trou qui ne cherche à se remplir et tout tend à la planitude. c'est le polissage des planètes. un dieu trempé de boue les passe sur...
Lire la suitehaut les coeurs...pourquoi n'est-il pas assez haut? il est pourtant bien dans la cordée à pitonner le vertige... je bouffe les îles flottantes, de la nuée. la varappe d'appartement, cela ne compte pas? on est sûrement des milliers d'adpetes de la grimpée...
Lire la suiteil a décidé que j'étais dangereuse. je tue à la mitrailleuse. j'ai l'instinct, le sens, je suis le sicaire poète. j'interviens dans le silence total, je cible, je tire et c'est mort. je prépare mes balles, je les scie, je les marque d'entailles vaudou....
Lire la suiteun rendez-vous. c'était un moment comme ça, un instant où je croyais être montée haut pour savoir l'autre versant des choses- il me restait un ou deux pas peut-être pour découvrir, pour me découvrir. décevoir. on m'attend et puis me voilà. on s'attendait...
Lire la suitemon corps en lamelles mes tranches de vie grillée comme des toasts alignés. je me suis mise en position dominos et le premier qui tombe fera chuter le reste. j'ai dressé le temps en palissade, un jour un jour un jour...ça y est je défile, organisée comme...
Lire la suitej'apprends à vivre la vie avec des pas de côté. il faut foncer dans les esquives. c'est une tactique bien rodée en fait et qui porte des fruits parfaits comme des pâtés de sable. pourquoi aller droit au coeur alors qu'on peut prendre les amours par la...
Lire la suiteil y a des endroits où j'aime tant me rendre, y déposer mes armes, mes lances. des endroits où je me sens nue mais sans le froid, sans aucun besoin de laine. quand j'y viens, j'écoute mon propre silence. j'en perçois toutes les infiltrations et ce petit...
Lire la suitece fut un été de beaux silences. moins d'oiseaux, moins de trafics, de nuages et de deals éclairs. un été sous vide au contenu préservé dans un sachet élémentaire. un été sous verrière dans le zoo du monde. j'avais la garde des insectes, des lombrics...
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