poematique expiraTOIre
comme un épuisement des choses saignée artérielle le ciel se vide à perte hémorragie ténébreuse d'un fond d'univers il fait un froid de sandales j'achève d'essorer la journée dans le tambour du soir je voudrais en perdre la tête, dépieuter le crâne de...
Lire la suiteouvrir la main, de l'autre presser. laisser couler le ver de crème. il s'enroule dans mes propres lignes, remonté des marques de la vie comme ces ressorts de terre à la surface de mon jardin. pétrir d'abord du doigt. ne pas épouvanter l'apparence qui...
Lire la suitevous prendrez bien votre requiem dans un bol de fenouil rose? un Mozart de sucre un nuage de messe funèbre, quelque chose à tourner dans votre tasse matinale. la maison s'emplit comme une église les jours de foi. je fais tonner les choeurs luceat eis...
Lire la suiteen épingle sur le coeur, un bateau en argent. une coque et deux voiles pointues effilées qui tentent de fermer mon corsage. un corsaire dans la houle ou la tourmente. ne respire-t-on pas avec ce mouvement de vagues qui s'élancent et puis se vident? je...
Lire la suiteQuelque chose va-t-il se produire ? Le temps marche sur la tranche. Avons-nous des penchants qui prévalent, des inclinaisons dangereuses, ce truc où le cœur pèse lourd et nous montre la terre ? Je cisaille le temps par la plante des pieds, salmigondis...
Lire la suitepeux-tu coudre ensemble la grâce d'un dahlia mauve avec le pas dansant d'un basson à sa cour. lire dans la boule de verre de ce vase un avenir à la loupe. j'écoute le matin tourner avec légèreté, j'endosse la marche.avec comme un temps d'avance sur le...
Lire la suiteexiste! c'est vrai existe quoi! débrouille-toi mais existe... il y a donc un mode de vivre qui ne serait pas acquis? je vis sans être. mon modèle n'est pas au moule, c'est du fait à même la bête, du cousu sur la viande. mais ne pas ressembler est-ce donc...
Lire la suiteil y a tous ces gens, qui sont nés écrivains, qui ont tété la plume de leurs pères, la bouche noire de l'encre, le lierre et la lumière. ils ont ça dans le sang, dans la tripe, c'est du fiel insubmersible, un devoir de vacance: remplir leur vide avec...
Lire la suiteasseoir le matin sur les chaises spaghetti, croiser ses jambes, de droite, de gauche. redresser son dos, estimer du bout de ses doigts la tenue du chignon de l'aurore. essayer le calme avec des soupirs mauves ou des foulards à pois. attendre. la chaise...
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