poematique expiraTOIre
un matin en robe de plomb, ma pensée voûte les épaules. il aurait fallu si peu de choses... ce que je me dis quand je vois mes mots revenir les mains vides et le filet percé. ils ont probablement monté le courant, léché une autre terre, mais je suis dans...
Lire la suiteje n'avais encore jamais remarqué comme le vent fait un bruit de sel que l'on vide dans un pot. ou de sucre dans les feuilles. il agite les arbres. grain à grain. j'aimerais vider des sacs de vent que j'aurais postés sur mon épaule. je marcherais ainsi...
Lire la suitevous aimiez mes flagellations mauves vous en saviez le fragile crépuscule et l'aurore veinée cette surprise journalière de respirer au cordeau suspendu vous saviez alors qui j'étais entre poème et survivant avec ce mal bien installé dans lequel je logeais...
Lire la suiteremonter à la brasse la lumière. chaque rêve est une source aux radicelles innombrables. je bouffe je mastique j'avale je digère. lombric de l'enfance. tous ces terrains de soleil dans lesquels il y a ma biologie animale et cachée dedans peut-être , cette...
Lire la suitevous n'en ferez rien de ce petit dernier, ce jour blond qui est en train de foncer avec l'âge, ou avec la sagesse mauve de la nuit, pour vous quitter ensuite sans même vous dire adieu, quand vous serez juste assez lasse d'avoir encore enfanté et que viendra...
Lire la suitepourquoi donc mettre tant d'herbes, de feuilles et d'arbres, tant de chemins, de terre, de ciel, d'oiseaux et d'eau, pourquoi tant de masques sur ce vide? ce trou que j'emballe... je grave au burin un coeur, un corps, des bras ouverts mais ce ne sont...
Lire la suiteet puis la nuit, pierre à pierre, a construit sa cathédrale, ses chapelles ardentes où s'aiment et se chevauchent les gisants. elle a pavé les nefs aortiques, les pèlerinages laborieux et ces labyrinthes où courent les enfants. la nuit a posé la chape...
Lire la suitechambre noire. tous tes jours en négatif sur mes murs. je broie l'intense épaisseur de ces clichés. je la pile.on n'entre pas comme ça au coeur argentique d'un vieux rêve. tu es lisse, une image sans détour. pas de bosses pas de pitons dans l'espace....
Lire la suitesur la table, le journal se soulève comme bâille un poisson pendant ce temps la guerre... il est plié, arbre mort glissant sous le papier les nouvelles du monde pendant ce temps la guerre... la tasse de thé a séché, sachet collé aux lèvres de porcelaine,...
Lire la suiteà la fin de l'histoire, il y a toujours une guitare monochrome gris un archet achevant une contre-basse le jardin aux amarantes balance tout doucement tout doux au bout de l'histoire, toutes ces mesures de notes la mélancolie des ivoires encense l'espace....
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