poematique expiraTOIre
un jour je serai un éléphant l'écorce grumeleuse de la mémoire je ne serai pas légère ni douce ni bleutée qu'un pas pesant et de larges défenses avec devant moi une savane rare et des odeurs sales je serai le pachyderme solitaire à l'assaut d'un soleil...
Lire la suitec'est quoi ça, ce ne sont que des mots un résidu par ciel ou par terre c'est quoi ça, cette presse, cette ambulance toutes sirènes dehors la route ouverte à chaque tombe de nuit c'est quoi ça, mon amour qui tonne qui cogne plus sourd chaque jour, plus...
Lire la suiteun peu d'eau, thé, tisane... rien qui puisse emmener son petit monde hors des sentiers naturels. vêtue de ces nuances plates, je tente une sortie. dehors, on m'a promis un goût âcre, une amertume d'endive, un hoquet poivré. j'y vais donc vers cette journée...
Lire la suiteS’essayer à de sombres manivelles, des tours, des détours, des enchaînements comme on enfile des ruelles à la poursuite d’une ombre. Quelques lignes plus loin encore. - tu coudes toujours à l’horizon et est-ce d’ailleurs toi ou alors un autre qui tient...
Lire la suiteagrandir la pupille et traverser le noir casquée d'iris élargir le point de vue les failles, de plus en plus qu'y courent les eaux debout désarmer la cape soyeuse des urticaires de feu arc-bouter le départ, ces colles à retenues à la virgule près chaque...
Lire la suitele ciel a t-il quelque chose à proposer? une autre carte avec un menu moins tarte à la crème. le ciel a t-il d'autres saveurs que ce goût de mouillon qui a moisi l'étoupe? le ciel a-t-il un reste de bleu et des anis neufs? le ciel met-il aux thermes sa...
Lire la suitel'amour fille, couleurs en corne de serres, teinture frappée à la taloche, plaquée gélatine. l'amour fille la peau luisante, la nuit est un habit de trop et ce scintillement qui tète la lumière. l'amour fille bras brassés, bracelets et breloques gamines,...
Lire la suitec'est une longue robe, une toile de parachute, gris sans mousse et sans moire qui enfle au vent. une robe lisse sans dieux ni diables qu'on imagine toujours perchée au moindre coeur volant, une enveloppe fine légère, sortie du catalogue été des amours...
Lire la suiteMes cheveux gribouillent ce matin. C’est de la limaille, habitée de vers ou de sifflements. Dresser la tête, presser les tempes, passer au tamis frais les idées, les chaînes majuscules qui font des nœuds dans mes tifs. Le vent rebrousse le chemin. Il...
Lire la suitela musique prolonge, laminoir du rêve. j'étire la substance moelleuse, une voix passe sur le temps. pinceau jazz sûr et cymbales. le vent flippe sur les ondes. écouter et plaquer au sol le bruit de mes dires. j'ai rasé mes mots de toutes façons. point...
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