poematique expiraTOIre
traversé la nuit comme un pont suspendu.par-dessus quelques gouffres existentiels. moi qui suis si avide d'éternité, et l'épreuve n'est jamais sans risque. je fais parfois des rêves si beaux que j'en oublierais ma soif de vivre. suis passée ensuite du...
Lire la suites'il y avait un avenir pour les femmes, je finirais baleine sur le dos, léchant la frise de la lumière. oh! rouler des pelles à des bancs de poissons, visser les vagues et chanter comme un violoncelle qui aurait baisé avec un susaphone. j'aimerais couler...
Lire la suiteet si t'étais comme moi avec un petit moins en plus, un trou dans la tête, des bords flop qui ondulent comme du corail ou des anémones. et si t'étais pire encore, toujours sous l'eau et moi dessus, les avirons au moulin. j'aimerais assez voir ça et même...
Lire la suitepar petites poignées j'attache mes cheveux au ciel. comme des nids où se poseraient les cigognes idées à tire d'ailes. avec de longues jambes rouges qu'on plie et déplie au fil des éoliennes et toi comme un ange au "peigne dense" tu crêpes mes lianes...
Lire la suitej'harnache à mon regard mes lunettes de pluie, les culs de poule myopes.écarter ces voiles en fils de flotte. enserrer tout ça dans la cordillère humide, ce jour va passer. il en impose peut-être avec son trenchcoat de chez Fous Ren. mais je vais me la...
Lire la suiteretourner au soluble, la nuit attend. je jette le cachet de farine dans ma tisane. solide.liquide. je vais entrer dans mon lit, rivière poissonneuse, je suis la sirène de quelques frétillements de coton. j'ai des amours continentales, pleines charrues...
Lire la suitesous l'eau... Les ongles noirs. C’est pas les yeux. Toujours ce fond de sac qui file entre les doigts. On puise à l’aveugle, on ressort, épais travestis de deuil, de la poussière et l’enterrement dans les poquets des jours de semences inconnues. Prendre,...
Lire la suiteprendre le matin de profil, me mettre en cuillère dans le creux des jours. adapter mes rondes-bosses.c'est lundi.et en fin de semaine il faudra faire la pesée du jour et de la nuit. j'ai l'oeil griffé, un cil sans doute qui veut battre dans l'affaissement...
Lire la suitequoi qu'il en soit, je ne me retire pas. je ne suis pas la mer, je n'ai pas de marche arrière, pas de retour à la Lune. quoi qu'il en soit en effet. ce n'est jamais qu'en avançant qu'on fait un dos aux choses. je n'ai pas forcément le bon chemin, le bon...
Lire la suiteje fais partie d'un monde où l'on doit s'ouvrir les pores à la main, par où voulez-vous que respire la lumière? le livre des volets est toujours au signet. c'est un almanach qui parle de terre, de buis et de saisons. je jardine le ténu de soleil. tout...
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