poematique expiraTOIre
chambre noire. tous tes jours en négatif sur mes murs. je broie l'intense épaisseur de ces clichés. je la pile.on n'entre pas comme ça au coeur argentique d'un vieux rêve. tu es lisse, une image sans détour. pas de bosses pas de pitons dans l'espace. je ne grimpe nulle part. juste cet aplat sur la table et qui serait toi. portrait dans lequel on n'enfonce aucun doigt. imparable loin imparable proche. tout en même temps sauf toi. je regarde. y a-t-il un seul grain de cette image qui existe? j'écris l'histoire, je mets la légende 24 août 2012, au bord de la plage.
et puis je laisse rougir le papier à la lampe, avec cette sensation qui coince aux entournures de taguer mon petit malheur.