poematique expiraTOIre
bien sûr que je suis plus moche que j'en ai l'air. bien sûr que mes rides ne me pardonnent pas la lumière, que la nuit est de pire en pire sur mon corps! mais je n'ai pas le temps de rattraper les mémoires avec des potions magiques et du latex épidermique....
Lire la suitequoi qu'il en soit, je ne me retire pas. je ne suis pas la mer, je n'ai pas de marche arrière, pas de retour à la Lune. quoi qu'il en soit en effet. ce n'est jamais qu'en avançant qu'on fait un dos aux choses. je n'ai pas forcément le bon chemin, le bon...
Lire la suiteje fais partie d'un monde où l'on doit s'ouvrir les pores à la main, par où voulez-vous que respire la lumière? le livre des volets est toujours au signet. c'est un almanach qui parle de terre, de buis et de saisons. je jardine le ténu de soleil. tout...
Lire la suiteme tirer des turbulences du luxe du temps et du silence. le hasard fait ses retraites spirituelles. j’y vis pendant quelques jours au moins, me prenant pour ces hommes ou ces femmes parfaitement appliqués . suivre les processus des laboratoires, dévoués,...
Lire la suiteil pleut sous ma fenêtre. c'est un bouleau qui tombe. ses feuilles en ribambelles, des guirlandes de fête des guirlandes d'ordinaire, vert argent tombant du ciel. la Maison- Dieu est là-haut, quelque part dans la ligne de tir de sa cime. lui, trop près...
Lire la suiteMa concierge. Déjà à cet étage, il y a matière à discuter, à parloter, à cancaner si utile. Je pourrais en faire une confidente, une présence sémaphorique dans mon impasse. La couleur du vin ou celle de monsieur Propre ; tous les lieux communs de la physiologie...
Lire la suiteest-ce en disant le matin qu'on lève des histoires? il fallait engrosser le monde d'amours imaginaires, remplir le ventre de l'éternel, avec des seringues neuves, des injections foetales. c'était le sens même de ma vie d'ouvrière. le grand économe du...
Lire la suitece devrait être de mots simples et usés qu'il faudrait dire le désir. dire, c'est doux, c'est chaud. dans ces instants, d'un coin à l'autre du regard , la seule présence au monde devrait se lire. et pourquoi donc me laisse-t-il si désemparée, si amoindrie,...
Lire la suiteeros est un spasme, un bruit de cils, le début d'un mot qui s'oublie et s'étiole sur le bord des lèvres...eros se tient dans les abords du trottoir, quand la rue est trop vaste et qu'il faut choisir cet endroit de frôlement et de bousculade.la rue. eros...
Lire la suitemoment sensible aveugle au point de ne pas voir l'esprit se penche sérieux probable enclin la frivolité disponible sois mon maître, sois quelqu'un ce peut-être faisant école informelle. ces amis d'expérience vous et votre tendance ou bien quelqu'un d'autre...
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