poematique expiraTOIre
de la bogue du songe me décider à l'étirement. commencer en bas par ces chevilles qui m'ont nouée aux prophéties noctambules. faire courir l'onde électrique entre les empilements de noirs. les feuillets de désir sont tombés les uns sur les autres, au...
Lire la suiteStress : Le bureau est vide, la table est vide, l’agenda est vide, le lendemain est vide, l’œuf est vide. Je stresse. Je stresse en plein, à pleines brassées, à temps plein , l’un et l’autre embrassés. Noir : je n’aime pas l’idée que le noir soit l’absence...
Lire la suitejouer au chat et à l'oiseau, le ciel tout tissé d'hirondelles. elles dansent et sarabandent devant moi, la vue comme un filet, tressé fort à coups d'ailes. c'est du crochet acrobatique dans lequel je coule comme une maille entre des becs et des aiguilles....
Lire la suitej'aime ce moment neuf, cet instant si variable, si fugace où s'ouvre sous la fente de la chambre des mystères une orée de lumière. une trace passe, fragile sous la porte lointaine. l'aube arrive. glisser l'oeil là-dessous... je suis dans un long corridor,...
Lire la suitepour la première fois, me décide pour un carnet ligné. ne plus voir mon écriture valdinguer dans tous les sens des fibres, m'est apparu comme assez sain et m'autoriser -s'il le fallait- cette acquisition inhabituelle, justifiant si facilement mon texte...
Lire la suitepeut-être aurait-il fallu qu'il n'y ait aucun code, que cette porte reste toujours ouverte sans qu'on doive chiffrer son débord...peut-être aurait-il fallu qu'à toute heure elle te laisse passage et que derrière celle du palier je puisse simplement t'entendre...
Lire la suiteun instant, je me prends pour, me ressaisis, pour ou avec, la préposition a bien du sens. ramasse donc un ensemble de bribes, l'éclatement dû à la déflagration amoureuse. il a fallu sortir ses outils et rassembler, rassembler encore, sachant qu'il va...
Lire la suitedéjà ce temps où il faut traverser un peu de nuit pour aller au travail. je longe mon corridor à tâtons jusqu'à la sortie. dehors, toujours la soupe à l'encre. contact! moteur! ça va tourner tout rond tout con.. cependant un signe soudain une irruption...
Lire la suitela chambre était dans un bel état de délabrement, tout le vent du monde devait y avoir trouvé un instant une apnée dévastatrice. les murs étaient percés, perforés de partout et je décomptai dans ce 3 fois 4m une grosse soixantaine de clous et de vis....
Lire la suitene plus marcher ne veut pas dire ne plus danser je ne marche plus mais j'ai le parapluie mauve des pieds en déséquilibre tu ne veux pas voir mes jupons de godille ne serai pas ta femme aux vertus volantées ne serai pas ta petite jument entre deux nuages...
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