poematique expiraTOIre
bloquer les mythes. érection de paroles comme d'indéfinissables parcours zigzaguant sur mes terres. flipper incertain dans lequel je navigue sans y pouvoir. tentation de croire en quelque sens, alors qu'il devient de plus en plus évident - quand je vois...
en voilà un pour grossir les beaux jours. 21 mars, la parité des lumières. mettre un pied dehors, orteil délicat dans des mules de sable. pointes rouges au coeur des premiers gazons. je revêts le trenchcoat poreux des femmes perméables. corps aux petits...
de chaque coup du vent, mon bouleau subit les répliques scribe docile des sévices l'air de rien miraculeux transcripteur de l'invisible caresses ou griffures longues fouettant le sol ainsi pour un autre insaisissable ai-je moi aussi ma fragile transparence...
je voudrais tant reprendre pied sur la mer. marcher ainsi légère mousse sur belle écume. chausser à nouveau des mocassins vagues, pantoufles de transparence pour la valse des heures. installer sur le vent des transats dorés jusqu'au déclin de Venise....
Giovanni Merloni- poète romancier architecte et peintre Le portrait inconscient /blog 067_Je soutiens mon corps de pantin blessé Hilton, Balduina, Pineto, documentaire de Giovanni Merloni avec la collaboration de G.P.Rossi et du peintre Fumelli. Photo...
rendez-vous avec moi-même. nous devions nous voir à 20 heures. je devais arriver pile à l'heure mais moi j'étais en retard. j'avais des choses à me dire, des choses urgentes à régler. j'étais dans une autre histoire, à m'en foutre de ce qui m'arrivait....
advenir. tout finit par remonter. les pensées enterrées vives ont fait des radicelles, des tubercules pleines prêtes à fendre l'épaisseur du tombeau. on voit bien des esclandres verts surgir dessous la neige ou parfois le bitume. les espèces fortes cherchent...
groseille menthe, boire la couleur. me tatouer l'intérieur positif. oublier les vertus noires, les nids à déconfiture. groseille ou fraise ou pistache. quelque chose de doux, de doucereux. me raconter des conneries ordinaires, genre le printemps, ça fait...
article tiré du site de la revue DECHARGE avec la permission de Claude Vercey>>>>. link I.D n° 444 : Le retour des croquemitaines (Début de chronique, à paraître en juin 2013 dans le prochain Décharge) L'élection, au titre de revue-du-mois , du Palmarès...
www.toutlecine.com zone idylle entre verdure et petits pas j'essaie le trottoir si mal famé on m'a dit que le balancement de l'âme a des percussions d'escarpins. je joue des caisses claires et du pavé désarçonné et en effet l'âme est bercée et heureuse....
photo pattedefree la forêt longe le château. atmosphère écossaise ce matin. on s'inquiète de son ombre qui semble avoir quitté les pas pour des acrobaties de fantôme. brumisations de gouttelettes. le ciel dégouline. est-ce l'hiver vraiment ou une fin...
il est là... pas proche mais là. il veille. de loin, mais le temps n'a plus d'espace depuis quelques années déjà. est-ce un ange un frère un ami un...autre? il est là. je coule tous les jours je patauge, je nage j'ai des tombeaux cinq fois la semaine,...
dans le langage cru du monde voici la parcimonie des silences chaque feuille qui tombe s'adonne à l'air dans une danse muette le dernier baiser sur la scène légère ouvre la métamorphose j'irai déployer mes nervures dans l'humus sentir craquer mes veines...
sur une musique de clint mansell voix annaj je coupe les cheveux de mon âme, les anges ne sont plus d'accord pour mes boucles et mes noeuds coulants. je le fais à la grosse cisaille. ils sont durs comme des roseaux qui s'inventeraient un étang. il faut...
le choix des ombres. faire de la place dans leurs nombres. un tri à l'ongle, par petits tas et grosseurs. pile de cafards. pile de chagrins et la soucoupe rase des secrets. inventaire de saison. où en est la nomenclature des mutismes? doit-on faire état...
brouillard (photo Stef..) le ciel met-il aux thermes sa déprime de saison? a-t-il d'autre saveur que ce goût de mouillon qui a moisi l'étoupe? les failles, de plus en plus la prise inoculée d'un engagement précaire s'essayer à de sombres manivelles comme...
le Messager - the Go-Between - de J. Losey tient une place très spéciale dans ma mythologie personnelle. on a tous, j'imagine, comme ça deux ou trois choses qui se révèlent au fur et à mesure de la vie avoir été des marqueurs indélébiles. ce film fait...
toutes ces choses dont l'absence me fait contour. je suis née à l'emporte pièce avec je ne sais quelle ombre pour me faire figure. je suis née par défaut, par le vide j'imagine. je n'ai que le périmètre pour me donner visage. dedans vous pouvez mettre...
moment sensible aveugle au point de ne pas voir l'esprit se penche sérieux probable enclin la frivolité disponible sois mon maître, sois quelqu'un ce peut-être faisant école informelle. ces amis d'expérience vous et votre tendance ou bien quelqu'un d'autre...
me suis glissée à l'aube dans le jardin. il montrait ce visage misérable d'une demoiselle à pompons sur laquelle serait tombé le seau d'une mégère, tous les bigoudis défaits sur la figure, les feuillages lourds, l'opulence dépenaillée. je n'ai pas su...
posons cette ombre à nos pieds comme ton corps et le mien s'y enroulent tu sais, est-ce bien ainsi que l'on s'aime? Fairuz ta main, ton bras disparaissent dans ma poitrine en pays de connaissance et puis vois comme tu couches ton ventre dans le mien et...
fin de vacances. pour passer au travers de cette dernière chaleur, décidé de dormir, de sucer ma petite poudre d'escampette et voilà le résultat:de 14heures à 19h.,un bon sommeil effaceur d'encre, allongée dans le bureau. je fais le décompte des jours...
recevoir une lettre, presque une bouteille à la mer, échouée entre mes ongles. décacheter la colle fragile qui aurait lâché tout bientôt, après ce blanc voyage, coquille marine à la recherche d'un peu d'air. j'aurais mis le nez dessus, dedans. j'aurais...
ce goût de nacre des histoires, quand on suçait nos boutons de chemise, en chien de fusil, en retournant l'ourlet pour mieux s'endormir. ces grandes basques dans lesquelles on traînait, nous croyant immenses, maîtres du destin. ce goût de bonbon éternel...
l'amour fille, couleurs en corne de serres, teinture frappée à la taloche, plaquée gélatine. l'amour fille la peau luisante, la nuit est un habit de trop et ce scintillement qui tète la lumière. l'amour fille bras brassés, bracelets et breloques gamines,...