poematique expiraTOIre
je ne suis la femme de personne. sûr que je ne voudrais pas être comme un pouls dans la main de quelqu'un, pas être un azur , un nuage , un soir jaune avant la grêle et ce voile qui danse. ...j'ai bien compris cela... que je serais de ces coeurs de démonstrations...
ô délicieuse ombre dont je suis sortie mue de mon corps défaite misérable de mes écorchures sur le sol de la mort ma peau première mon sac de voyage débutant ma bogue mère je suis ton fruit trop mûr l'amande le craquant de ton coeur ton intime saveur...
le blog journal extime ...tout y passe. du meilleur au pire. cent fois le je s'y tourne et retourne se mirant se détruisant. petit courriel bref et pourtant empli de cette question qui remet tout en questions...qui sommes-nous pour tant parler de nous?...
je suis de cette tristesse hautaine qui flageole dans les arbres marcher sur le ciel est ma raison mission d'enfance peut-être, la seule que je devine j'ai déjà dû croiser l'instant vrai de ma vie sans voir sans pouvoir le reste tient à un fil dignité...
remonter la nuit avec un drap sur les épaules accrocher les genoux hiboux contre les joues reculer l’horizon dans les manières noires compter les va et vient de son petit mouton ça tape la terre intérieure ça cherche ce que ça pense ça devient vrai le...
vider l'épaisseur glauque du chagrin une incisive pour poinçonner le voyage et voguerait l'amer et voguerait ma nonchalance à la tamise des matins on verrait mes hanches prendre l'eau et ma danse écarteler mes pas j'irais un peu ivre pour finir mon histoire...
les poèmes de mon blog sont inspirés de tableaux. ils sont une poursuite intérieure d'un travail visuel frappant et ne représentent généralement pas mon état d'être mais plus justement l'état de vibration de mon être à des stimulations extérieures. une...
ce ne sera jamais personne d'autre que je punis si ce n'est moi de tout ce que je crois et qui n'est pas de tout ce que j'aime sans mérite de tout ce qui donne du sens et met le doigt sur mes incompétences. "les autres" je ne le prive de rien, ni de sortie,...
quand mettrai-je en chantier le souffle percé les noeuds de traverse ce joli coupe-gorge pour la chute des gosiers les coudriers du ciel appellent une vaste pluie mais les saules mais les saules... quand ferai-je ma reprise de bois barres parallèles mains...
peut-être faut-il entre chien et loup mettre l'âme à fondre dans ce bleu où tombent finalement toutes choses la fente crépuscule saignerait de l'encre et moi pareille effervescence filandreuse emmêlée d'un taquet de guimauve peut-être faut-il mettre au...
je grimpe dans le jardin d'émail où je pousse comme un lierre rose dans un bosquet de neige un nuage inoxydable se fend au-dessus de mes corolles arrosage à petits jets des soupirs de journée ma lassitude au gant de crin résidus de butinage rincés dans...
j'y vais à l'instinct, béquillarde des leçons du hasard. à l'intuition. je tire une carte, il sort toujours un ange des sexes aristoloches. j'y vais par les tubulaires de sang, le réseau subalterne. au coup par coup quand je croise l'indéfini à prendre...
un cri remonte mes veines comme un tricot défait maille de sens en fuite il vient de jeter son crochet dans mon petit pouls qui coule mesures de rattrapage de mes hauts et mes bas je suis de la distension de la distance aussi comme vous mes humains de...
transe obsessionnelle asile centrifuge des folies qui tournent en rond mes limites fuient à bout de bras fluides révolutions rougies sur l'ongle j'agite mon baiser sans lèvres petite transe pour me perdre en moi-même enroulant les nuits dans lesquelles...
quel champ de bataille! je suis parmi, à tort et à travers, le dos en compote sous un soleil très très soleil! et je teste en ce moment le fin fond de ma passion horticole.. je sors les patates!! d'abord les patates je voulais pas en mettre! c'est fou...
je t'attends avec mon canotier de soleil, un passe partout entre les tessons de lumière. je t'attends sans la moindre impatience, bien plantée dans mon arbre. tu vas passer. avec un train, des wagons gelés, la brouette voilée de la roue de fortune. je...
ce matin je trempe mon corps dans mon bain à ta recherche. je crois que tu te tiens parfois - parfois- entre les plats de ma main dans l'eau. je l'ai faite chaude, sans la moindre mousse qu'une huile une goutte d'huile pour fermer quand même les yeux....
tous les cailloux lancés font des flaques le matin jonché de leurs miroirs je me penche sur ces trous d'entre les feuilles pour apercevoir ma lune et je tourne que monte au ciel le parapluie de ma jupe voit-on mon coeur cousu dans son milieu oeil du monde...
en réponse à ces rêves de la part de CGCanales Heureux l’homme soumis à ses fantômes. Certes, il connaîtra des nuits désertes, d’inexplicables nostalgies, des mélancolies infinies, le désir sans raison, le spleen, l’implacable spleen. Mais il remettra...
observatoire un point de sable vient d'enrayer une comète coupure de courant d'air les astres vont vivre leur nuit boum boum on s'attend à une flambée de spots dans les pouponnières de lumière un grain de temps oublié des lessiveuses un débris dans les...
je fais comme Desnos avec la légèreté de la mort je poème au tromblon j'éclabousse d'imaginaire le ciel et l'air le fond d'oeil du verre le peu des choses je jongle pour quitter la terre le sol et mes boulets j'esquisse un pas vers l'autre-part une pointe...
J’ai sorti toutes mes anicroches Pour me pendre à ton cou Mes robes mes valoches Pour ce beau rendez-vous Ai mis ma peau bohème Avec tant de dentelles Des bas et puis le haut Sans fin de mes joyaux Frisé ma chevelure De rondes aventures Parfumé la maison...
Bonjour, un commentaire vient d'être posté par aukazou sur l'article vol à la tire, sur votre blog Le blog de annaj Extrait du commentaire: Je suis persuadée que vous êtes une malade mentale et que vous avez fait l'objet d'un suivi psychiatrique. Vos...
Nous n’avons pas quitté le temps de la création ne sommes pas sortis du souffle qui fait sève seuls les violons rouillés de l’âme ont souffert n’être pas désiré demeure insupportable ô matière sans prénoms voilà pourquoi nous sommes nés Werner Lambersy...
j'ai déposé mon "interface" d'argent façon j'empire sur la table. mon look de Carême et mes gros yeux..bouh !!! même pas peur..faut dire que je commence à connaître l'intruse, la miss à pompons qui tangue dans mon egoblog., cette autre presque moi qui...