poematique expiraTOIre
le vin le dos le ventre le vent la main le vin mes seins l'épaule le lit la vie l'aisselle la nuque la main le vin le cou l'écho le temps le sang les jambes l'écrin l'amble la joue l'odeur la fleur le vin la peur les reins le dos le ventre le vent le...
Lire la suiteil a fallu déposer le fardeau- lourd si lourd- de l'amour désert sac de peau comme une bosse sur l'âme est-ce à cela qu'il devait servir? est-ce cela qu'il devait être? un miroir dans lequel poussait sans cesse ton image--- j'étais de l'eau fontaines...
Lire la suitej'ouvre la fenêtre pour ouvrir le ciel j'aimerais mettre un chiffon dans la boîte à nuages laisser déborder mes ouates et mes éponges et planter des images dans un jardin éphémère les murs en sont couverts ils dialoguent avec des lorgnons d'histoire le...
Lire la suitej'ai mis mon havane de fumée auréole hâve pour le voyage mes menottes en peau de caille sur la valise fossile pris mon parapluie pour faire des longueurs dans le brumisateur céleste il va pleuvoir des clous de nuages à l'imposte des vacances je ferai...
Lire la suitequelque chose brûle nos lèvres l'essence des sables parfumant la bouche ce souffle raclant les déserts et mon coeur craquelé dans un monde de soif profonde quelque chose au rabot à la lime au chalumeau avec cette lèpre sur nos chants ce nid de feux et...
Lire la suiteô vieil homme inerte ta mort est une pierre accrochée à ma main dans la pesée des liasses ton poids d'ans et de sagesse vaut son fusil de larmes le vent fait tourner la noria des gâchettes il ratisse entre tes os sa munition de colère mais la Meule Mirobolante...
Lire la suiteencore je suis allée dans mes archives d'ardoise avec mon épuisette et mes souvenirs à la laisse je t'en souffre encore tous ces ictus à la canne à pêche dans la lande ces coeurs brisés à la sortie du moule en direct sans étape vers l'absence je suis...
Lire la suitetoi, revêtu de ta peau d'étranger couverture sombre sous nos soleils crus toi d'ailleurs de ce que je ne saisis pas - ma main se tend en vain- baigné nourri des âmes en exil toi, dépareillé de tes semblables exogène sève dans le verger d'Eden toi l'Afrique...
Lire la suitecombien de mots tous si tristes gercés minons de vieilles laines sous le lit de l'amour le mal que cela prend de vider la chambre du mort oh non! ce ne sont pas des images mais le résidu vrai des existences stalactites écloses comme des cotons dans le...
Lire la suiteserrer la ceinture de cuir dur à crans tirés compression forte les poumons se tiennent à carreaux gainés d'une inquiétude étrangère ce mal de l'autre qui vous habille d'un invendu de douleur - si au moins cela servait à éclater les lierres, les lourdes...
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