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poematique expiraTOIre

air connu

encore

je suis allée dans mes archives d'ardoise

avec mon épuisette

et mes souvenirs à la laisse

   je t'en souffre encore

 

 

tous ces ictus à la canne à pêche

dans la lande

ces coeurs brisés 

à la sortie du moule

 

en direct sans étape vers l'absence

 

 

je suis entêtée

ma galure empaillée

dans le ciel impossible

ma pensée à l'équerre

je trace droit dans le mille

et sur mes lèvres

cette roséole qui se lève

cénobite aurore

quand tu ne me nourriras

que des riens naturels

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F
<br /> J'aime beaucoup ce poème. Du coup, je suis moi aussi descendu dans mes archives d'ardoise avec mon épuisette pour analyser votre texte. Voila ce que j'ai trouvé (vous me direz si j'ai bon) :<br /> - 'Tous ces ictus à la canne à pêche' ... cela m'évoque un bris de joystick (Aïe !), impression confirmée par l''aurore cénobite'.<br /> - 'quand tu me nourriras que des riens naturels' me fait penser à un mangeur de crottes-de-nez, ce qui propulse votre poème dans le domaine du conte, impression confirmée selon<br /> moi par la présence d'un jardinier à la galure empaillée, personnage mythologique par excellence.<br /> - 'à la sortie du moule, les coeurs brisés' fait probablement référence au 'post coïtum, animal triste' de l'homme harassé qui s'endort comme un cheval mort après l'amour tandis<br /> que la femme allume une cigarette.<br />
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A
<br /> <br /> élève Chocapic, vous élevez le texte du petit poète au niveau d'un paraphe divin. vous méritez assurement de passer en seconde semaine mais je vous garde sous le coude  , un bon élément rend<br /> le prof intelligent<br /> <br /> <br /> <br />