poematique expiraTOIre
arrière- tourner la tête- profil neutre- le nez indicateur d'étoile- rouge éclaté, disséminé- face et pommettes. devant- tourner tout le corps-les pieds-le pivot des vertèbres- profil flou- vagues déhanchées - salsa de guiboles jusqu'au pignon. toiture...
Lire la suitec'est dimanche, seul jour de la semaine dont je prononce le nom en sachant de qui ou de quoi je parle. dimanche. je reçois. ce n'est pas souvent. c'est pour maintenir à flot mes capacités manuelles, c'est pour les liens, c'est pour mettre des épices sur...
Lire la suiteje vous choisirai d'entre toutes mes ombres hampe de feu sur mes heures couchantes votre pluie fertile pour ma bouche votre bras pour le lierre et le cou pour la peine qu'y laissent les saillies j'arquerai mes épaules au souffle de vos lèvres quand les...
Lire la suitepanoplie de grimaces, ma conversation avec le miroir. ce visage à la terrible inconnue. énigme de photo ratée, des tirages, des épreuves barrées de noir. il y a une ébréchure pour ma pénitence, ce qui semble justifier la lèpre dans mon tissu amoureux....
Lire la suitel'ami. il vous arrive comme ça, un instant de hasard ou une inattention de Dieu. il arrive et il a déjà son air de vous ressembler un peu, de vous paraître presque familier. quelque chose, un chant connu , une idem manière de prendre l'eau et de percer...
Lire la suiteen effet, les leçons de l'invisible sont radicales. lentement le poème se dissout dans les prestations de l'encre. je sens à bouche cousue que se collent les ailes des insectes, chaque silence referme mes élans comme il claque les mouches sur la vitre....
Lire la suiteIl pleut des aiguilles à tricoter des anges De la flotte au point mousse débordante et pleine J’équeute dans les rizières des flaques et des îles le mélange frais du jour des mélancoliques averses sans cesse ces offrandes dégrafées qui mettent leurs petits...
Lire la suitechaque soir, après ma journée longue, morne ligne droite qui fuit toujours devant sans que je puisse la saisir et la plier à mes petits désirs de liberté, j'entre dans mon ordi comme dans un wagon de fenêtres d'où le monde apparaît puis disparaît. j'essaie...
Lire la suiteje chemine dans mes révolutions, toupie partie en vrille. ça ne m'étonne pas d'avoir l'âme de bois et l'esprit en hélices et bribes d'étincelles. phylactères silencieux de mes bulles d'ivresse. la folie douce, case B.D., zinc et papiers. sentiment d'une...
Lire la suiteIl a suffi d’un bruit insolite, presqu’un mot, non identifié en tout cas, une intonation particulière dans la voix de mes murs sans doute, pour ressusciter dans mon esprit en train de s’endormir une conversation venant de derrière une boiserie et me retrouver...
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