poematique expiraTOIre
toujours commencer par le ciel. quelle que soit sa couleur. me lever ainsi, m'élever un peu, malgré tout, malgré moi. commencer avec la lueur et me hisser dans le quotidien. m'abstraire de cette nuit de fanges, les escroqueries de l'ombre. m'appuyer sur...
Lire la suiteà cause du noir, plonger dans le poète, dedans sa peau, ses mots, ses bras emplis des mondes. me dépêcher, courir, m'essouffler dedans son effroyable beauté, ses mystères qu'il me lave, moi, mon oeil, mes lèvres, les feuilles mortes de mes seins... à...
Lire la suitePoète je suis que cela t'emmerde ou pas! à vos consultations, vos piqûres, vos thérapies, vos médics à vos béquilles, vos dossiers, vos tablettes, vos potions, à vos pilules, vos analyses, vos dialyses, vos clystères, vos scanners à vos verdicts: à soigner!...
Lire la suiteainsi ce vieux mal d'estampe quand le soir perd son carnet de bal qu'il faut jeter ses pas sur des patères jaunes bavant des ronds de jambe à des fils électriques le salon est clos comme un parc sans chevaux je scelle un vieux rêve toute encre au tampon...
Lire la suitelà où rien ne doit où tout suppose invente inspire là où je marche sur la tête dans tes yeux clos lucarnes des désirs entre deux mains qui se détiennent encensoir des différences à l'amble j'ouvre le jour sur sa chemise bleue peau offerte d'un tronc magnifique...
Lire la suiteje remonte les rivières de fiel hippocampe en mal d'oeufs me féconder moi-même dans le profond des enfances je remonte droite debout à coups de reins donnés dans l'étanche moi l'amputée de bras d'amour tranchés net à l'épaule afin que je ne serre rien...
Lire la suitele jardin est un gravier d'épices dans lequel mes pas trafiquent les aurores un râteau tranche dans les pierres rien ne reste sculptures bricoles invisibles j'ai écrit sur le sol un cahier qui vole de longues lignes de vie au cours de calligraphie j'ai...
Lire la suiteenfin, que cesse cette errance, la débattue de mon esprit qui cogne ses labyrinthes recroquevillée dans ma chambre sans voyage, ma marche titubante. flexion des genoux sur le plaid de laine, prière païenne attendre que s'arrime mon sexe à un peu d'amour...
Lire la suiteMaintenant je passe à la phase poème Viscères électriques J’assemble mes pôles, glacières sauvages et les couds au filet Bouées-flotteurs dans le grand Univers Frappé d’étincelles et de mouches qui grésillent Poème es-tu du camp fourbu de noirs De coups...
Lire la suitesavoir- être Je joue à la grande prêtresse de mon propre culte. À chaque situation je me révèle encore meilleure, plus intelligente, plus juste, plus parfaite et si incomprise dans mes motivations, m’adossant à la souffrance des autres pour me riper à...
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