poematique expiraTOIre
malvenue explosée ta gueule malade la meuf! va te faire soigner l'âme, va te faire rétamer les tôles t'uses mon air, mes ficelles et le chanvre roui de mes envols j'ai des choses à piquer, à planter, à sectionner dans les tiges et toi t'es la peau qui...
Lire la suitechaque nuit tu couches avec mon ombre et je sais qu'elle jouit de l'encre que tu lui donnes la marmaille du jour pour mes basques volatiles piailleurs éclosant sous le lit chaque nuit tu la prends contre les murs contre le bord de l'horizon qui dort une...
Lire la suite5 avril jour de « Vases Communicants », lancé par Le tiers livre (François Bon) et Scriptopolis ( Jérôme Denis) . Le premier vendredi du mois, chacun écrit sur le blog d’un autre, à charge à chacun de préparer les mariages, les échanges, les invitations....
Lire la suitetoutes les fleurs du monde prient bouches à pollen et bourdons de clocher je suis des sépales ouverts à des réceptions de foudre Dieu parlera sans doute dans un retour de pluie la belle averse! je bénis les météos en forme d'encensoir on m'a dit que la...
Lire la suitecomme il me colle à la peau ton poème cloque de feu sur la brûlure comme ces mots choisis, triés ont su ravager encore d'un souffle les ruines je les relis y découvre de si profondes langues que j'ai souffrance à ne plus respirer je n'authentifie aucun...
Lire la suitel'instant. oui l'instant, celui de chaque respiration, que le corps tient comme son moteur perpétuel. mot utilisé à dessein. me concentrer sur l'instant et ainsi, atteindre une sorte de bonheur fluide, traversé d'aucun projet et d'aucun avenir non plus....
Lire la suitepervertir l'éclat. scinder mes couleurs en tranches noires et blanches. simplifier mon rendez-vous avec le lumière parce qu'il va falloir... falloir poser avec de la nacre dans le miroir, poser d'un long, interminable bond mon cri dans tes cheveux. aucune...
Lire la suitene pas reprocher à l'écrivain d'aujourd'hui d'être ce qu'il a toujours été s'il vit croché à son clavier, affairé pareil que lorsqu' il vivait à sa plume, il reste vivant et travaillant bordel! écrire ne change pas mais s'amplifie d'un nouveau geste et...
Lire la suitepoète - se demande si 58 kilos ce n'est pas trop pour le plaisir et le goût éthéré des choses choses -un mot que j'aime bien, comme s'il soutenait tous les indéfinis de trottoir et que cela m'exemptait de chercher à monter et à les assembler assembler...
Lire la suitele sel que tu jettes sur l'épaule du jour rend du cristal pour monnaie avec des sons fragiles et une onde dans le dos ça craque et fendille la coque du matin et on se sent pelé doucement vers sa blancheur d'âme devenir fruit d'amande ou de cajou un étirement...
Lire la suite