poematique expiraTOIre
la nuit m'est apparue comme une montagne. la traverser, la grimper. j'avais le souffle si court. c'est cette manière qu'ont les fièvres de vous imposer leur délire, de filer pour vous de longues métaphores. je marchais dans un terrain qui ne cessait de...
Lire la suiteon aurait pu dire un katana planté dans le ventre de la neige le blanc saigne des transparences n'avait-été cette lame droite gravée des noms de tes amours et qui marquait la frontière interdite enroulées dans le fil qui tranche comme un venin un feu...
Lire la suiteje regarde l'étang, je suis cet étang. un lac a-t-il dit un jour. petit lac alors, fluide et dont le fond ne serait pas connu. je viens là j'écarte les branches, les herbes, ces restes de l'hiver qui sont secs, gris, à brûler pour en revenir à la naissance...
Lire la suitelle sais-tu tu es de la multitude des femmes-ombres désenvoûtée de la vie une lame entre tes cuisses un burin malade pour étêter l'envol au nid de tes douze ans quand ils ont saisi à ton sourire neuf à cet air fragile qui te donnait des ailes que tu étais...
Lire la suiteFrotter ma langue à la tienne, chat contre chat, râpes et sentiments. Me gaver de tes retors de tes salives cognes De tes jus distillés par devers ne plus rien dire t’es mort dans les idées, tu turbines à la fécule de ta vie vannée Frotter ma langue dans...
Lire la suiteces détails, ces couleurs ou ce bruit qui arrive et me suspend. c'est comme ça que ça revient, caché maintenant non plus dans les belles images mais dans ces lieux communs de la vie et qui ont été les nôtres aussi. les icônes, les grands moments, les...
Lire la suitetransversales. j'enfile le gros boyau de lumière, pleins feux sur la campagne. rouler vite. rien ni personne sur l'horizon de bitume. là-bas un feu, la lune derrière un drap très noir. je perfore la nuit avec mon tunnelier automobile. je creuse dans le...
Lire la suitel'amour est une vasque d'abeilles jetée sur le fleuve piqûres qui pétillent et buées douloureuses et ce bruit qui s'éteint en coulures de miel le corps pénétre dans son lit jusqu'au silence parfait où habiter peut-être le reste du courant ce vol de l'eau...
Lire la suitedans le noir passent les flèches à peine je les entends elles soufflent vite des traces au fil du bruit dans le noir elles arrivent peut-être sont-elles si fines qu'elles traversent ma dépouille si vite percée perforée plus transparente qu'une étamine...
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