poematique expiraTOIre
la vie boîte. en moi, rien ne fonctionne juste, l'image est trouble secouée instable. l'âme déborde dans des pourtours flous. je n'adhère plus tout à fait à ma peau. comme une lettre toute petite dans une grande enveloppe et rien ne tient. je m'accroche...
Lire la suitetu la connais cette église brûlée jusqu'à la nef et qui a longtemps habité les prières du rêve. tu la connais, tu la sais. dedans des voeux comme des ballons s'en allant vers un tapis d'étoiles. les cendres les cendres... il a dû y avoir un feu d'enfer...
Lire la suitevoici la nuit encore profonde et mes yeux grands ouverts.- me penses-tu si fort que cela m'éveille?- j'y songe, crois-moi ,à ta visite. voilà pourquoi il y a des jours je suis comme nostalgique de ce que je n'ai jamais eu. que ça m'enveloppe, une seconde...
Lire la suitefin de vacances. pour passer au travers de cette dernière chaleur, décidé de dormir, de sucer ma petite poudre d'escampette et voilà le résultat:de 14heures à 19h.,un bon sommeil effaceur d'encre, allongée dans le bureau. je fais le décompte des jours...
Lire la suiteposer un coup de pinceau dans les angles cahoteux de la vie. se mettre dans la posture humble et processionner à genoux le long des plinthes. les couleurs sont censées faire des rappels, un écho en ligne directe avec le plafond. j'ai des visions en sections...
Lire la suiteil est, devant sa table et puis plus là. il marche il tourne en rond. il a tous les barreaux de la cage thoracique qui sonnent. il est en prison , entre son désir et le dessus parfait et tranquille des nuages. il fait le mur, le longe dans les sens de...
Lire la suitetenter même avec des regrets, des peurs aussi incertaines que tremblent les feuilles, de vivre ce qui est à vivre. sans passer les éponges sur ce qui est, sans effacer et croire ainsi changer. car on n'enfante pas une autre figure mais on adopte! seules...
Lire la suitece matin, l'eau était trouble. il y a des jours comme ça où on est dans le jus. le robinet goutte le malaise. il y a dedans des humeurs jaunes, les pisses sableuses du glissement de terrain d'après la pluie ce matin, un pissenlit en jupon traverse ma...
Lire la suiteces temps, sur la toile, se baguenaude une bien bizarre photo montage. on y voit deux corps de femmes l'un volumineux et l'autre mince. le corps obèse est assis sur une chaise, bras croisés l'autre adolescent est debout à ses côtés. ces deux modèles rassemblant...
Lire la suitesur la langue, la naphtaline mentholée veillant sur mes chants d'amour. elle fond comme un tic-tac, sans calories, juste un petit nuage de mousses vertes qui descend jusqu'aux seins. prophylaxie anti-mythes. m'aimeras-tu Orphée? assez pour redistribuer...
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