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poematique expiraTOIre

canicule

canicule et pastilles menthe. ultra fresh la pépète! on se glisse son petit bonbon sous la langue. on se laisse doucement geler par erreur et on sent le brise-chaud craquer dans les fibres. éclats de froid qui font péter les gencives.... un rêve! en ce...

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et encore un petit Prima pour la nuit.

et encore un petit Prima pour la nuit.

un vent frais et Prima pour le contraste. la serre et ses gelures foisonnantes sur le verre

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moisson

la boule à zéro, les champs et des rouleaux partout. -on dirait la mer avec des papillotes, on a l'océan qu'on peut-. le mien est bronzé profond, tanné, et les paysans sont tous convertis en coiffeurs pour dame. quelques liquettes blanches font des voiles...

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à terre

à terre

posons cette ombre à nos pieds comme ton corps et le mien s'y enroulent tu sais, est-ce bien ainsi que l'on s'aime? Fairuz ta main, ton bras disparaissent dans ma poitrine en pays de connaissance et puis vois comme tu couches ton ventre dans le mien et...

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jungl' jingle

jungl' jingle

ironie...écrire

ironie...écrire

Photo tirée de SYRIE, sur la route de l'Aïdoun /photo B. Maillard c'est un croissant de Soleil au fond d'un puits. la citerne abrite l'astre découpé au pochoir. on y est, comme oublié de la lumière, descendu. on regarde la-haut et on a comme une idée...

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de l'air

de l'air

un chenal de vent vient d'être percé dans l'entre-deux de cette heure. une faille agitée, le couloir des caresses. fraîcheur de l'invisible ramenant une belle marée de frissons. filet plein. j'ouvre les bras, j'enfile l'extrême velouté du ciel comme une...

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manipulations

manipulations

pas pire chaque jour qui vient est un tueur de chat une seille vague et la fin juste dessous la respiration on serre un petit coup la mort est à nouveau servie les yeux collés bouche cousue

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ventilo

ventilo

tourner, puis retourner encore les pages sous l'ongle, à toute bise. se rafraîchir avec cet éventail qui déroule l'histoire. vite, vite... qu'on en finisse. reprendre ensuite à la couverture. observer, glisser, palper ce bizarre jet de salissures, ces...

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socialisée

la partie avait l'avantage d'être en ma défaveur. perdre est un instinct de base. je marche sur le fil inexistentiel. j'invente mais ne crée rien. les mots eux-mêmes ne savent que dissoudre mes forces, les unes dans les autres. il n'y a pas d'avenir à...

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