poematique expiraTOIre
chaque fois, cette heure d'épices. j'ouvre la bouche, je commence le périple dans les magnésies de voltige. je transplante mon adresse dans le plasma des encres. me trisse le long de ces vertèbres au-delà des délires, tente de lutter contre tes ingressions...
Lire la suiteEnfin te voilà… Cela se passa dans un jardin public. Un de ceux que je préfère. Deux immenses verrières, des serres chaudes gigantesques dans lesquelles s’épanouissent vertueusement des arbres allogènes. Et puis alignées, rangées comme autant de carreaux...
Lire la suiteremplir ma bouche de coca. laisser mousser en agitant à la pompe les joues puis sentir monter dans les trous de nez une euphorie en forme de piqûres. asperger ses glaçons. sur la fournaise du dos, un iceberg après l'autre. attendre ainsi la venue de l'ours...
Lire la suitedémone des équilibres, avec ce juste fil tendu pour ma danse et mes entrechats de déprime. ce jour, c'est décidé je reste en l'air, mes canicules au vent. il fera un vol, une légèreté avant les espaces pleine terre. il fera beau au centre des matières...
Lire la suitedistension des couleurs qui passent. elles ne fuient pas comme des bras ouverts mais montent verticales vers un état fané, un paysage liquide qui farderait encore quelques idées graciles. je regarde se fragiliser les papiers, les photos de la vie. cette...
Lire la suitele serveur était libraire.avant, a-t-il murmuré. il passe avec la carte du menu comme avec le dernier best -seller des papilles. il défile les mains posées sur une large serviette blanche lui servant de tablier. il songe entre les tables à quelques mille-...
Lire la suitemes yeux sont à la cueillette. un champ de mots à l' état sauvage, de ces mots mal peignés décoiffés par une danse ivre. une volée de moineaux dans un arbre poème. je fouille et trie, je devine et j'invente. ils sont aussi neufs que de la rosée, frais...
Lire la suiteclassement . l'un après l'autre dans une étoffe rouge, les chemins de la peau, les guides du beau voyage. rangés, les étapes les gîtes et les abris coudés où attendre la fin des orages. épaules, genoux et ce recroquevillé en boule où glisser la tête,...
Lire la suitesombre.sombre musique qui tend ses blanches jusqu'à l'orée de la tristesse. pesante tentative d'échappée. cette musique avance, mon corps et ma tombe sur ses épaules. je l'écoute l'esprit à terre, déportée de guerre lasse parmi mes frères, avec cette...
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