poematique expiraTOIre
vésuves de gouttière (bien évidemment c'est moche mais je m'en tamponne le coquillard ça me fait juste du bien de cracher)
Lire la suitetriste lune agrafée sur la veste du ciel lune jaune avec sa grosse imperdable qui me pique le sein le monde va brûler d'une lèpre de volcan avec des dents pointues bouffies d'or et de diamants et derrière elles le squelette vautré des humains sans amour....
Lire la suiteremettre les tiges en fleurs redresser ces choses à terre et les tenir peut-être un instant vives. illusion promener son ombre comme le chemin qui erre et découper du doigt cette silhouette qui aiguise l'ordinaire. tremper ses orchidées secouer la pluie...
Lire la suitej'ébroue des arbres entiers des territoires occultes. j'ébroue ma tête mes pupilles mes jours. je fais la roue -aube bien sûr et grand machin de foire- je dégoupille mes perruques je secoue tout ce que j'ai. je vide j'égrène mes cosses je fais l'épouvantail....
Lire la suitevite reprendre le clavier, m'atteler à la ligne la chavaucher rejoindre les enclos les barrières et faire le saut. passer la liberté passer l'interdit mêmes sens mêmes directions. prendre ce risque et ce danger. me faire pincer me faire prendre. -oh!...
Lire la suitechaque goutte qui tombe fait des guimbardes sur les flaques on voit des ellipses naître et partir un igloo dans un champ de chats-huants écoute ce brame de femmes qui sèment de la voix en plein coeur liquide elles bruissent en arrondissant la bouche et...
Lire la suiteje me mets sous la pluie, la pomme d'arrosoir, et ma tête bien renversée et ma bouche belle ouverte. encore quelques instants, encore quelques heures et les gouttes vont descendre, l'eau d'un poème l'eau d'un hiver en train de fondre. je garderai les...
Lire la suiteparfois j'ose penser que tu tiens à moi et cela me tient à moi qui me dilue parfois je sens que tu serres la guinde qui traverse l'espace et que le baudrier de mon âme est entre tes mains. ça fait presque comme un vrai poème, de la joie.
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